Culture : Le coup de bill’art du Soir
Les Arabes et le dragon asiatique


Par Kader Bakou
Il était une fois une belle ville dans un beau pays d’Europe où Il y avait beaucoup d’étudiants étrangers dans les années 1980. Dans cette ville, les gens disaient que si vous passez très tard la nuit devant un foyer pour étudiants étrangers et que vous voyez une fenêtre avec la lumière allumée, il y a trois hypothèses.
La première : ce sont des étudiants asiatiques qui sont en train de préparer ou réviser leurs cours. La deuxième : ça pourrait être des étudiants arabes en train de parler politique. La troisième et dernière hypothèse est que ce sont des étudiants algériens ou marocains qui «font la fête» (souvent ensemble). Une trentaine d’années plus tard, l’Asie est devenue un continent de tigres et de dragons sur le plan du développement industriel et autres. L’Algérie et le Maroc ont réussi à «exporter» des genres musicaux comme le raï et le gnawi. Les arabes, eux, sont toujours adeptes des «dialogues byzantins». Jamal Eddine Al-Afghani au XIXe siècle avait dit : «Les Arabes sont d’accord pour le désaccord et en désaccord sur l’union.» Ceci est devenu le fameux : «Les Arabes se sont mis d’accord pour ne pas se mettre d’accord.» Et ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter…
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

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