Le Satef, Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation, prendra part à la grève de trois jours (les 25, 26 et 27 du mois en cours) à laquelle ont appelé l’Unpef et le Cnapest. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de ce syndicat, B. Amoura, dans un point de presse tenu à Tizi-Ouzou, dans la journée d’hier.
«Nous adhérons totalement à ces revendications que le Satef a déjà formulées dans une plateforme présentée à la tutelle en 1997», dira le secrétaire général du Satef. Cette action de protestation d’envergure nationale, qui sera suivie de sit-in au niveau de chaque wilaya et qui sera reconduite chaque semaine, vient en soutien de nombreuses doléances, essentiellement d’ordre socioprofessionnel. Celles-ci sont relatives, notamment, à la comptabilisation de l’indemnité des activités et des travaux complémentaires (IATC), à la réduction de l’âge de départ à la retraite, à la révision du statut particulier qui a lésé certains corps de travailleurs de l’éducation, au rétablissement du droit au logement socio-éducatif au profit des travailleurs du secteur ainsi qu’à la promulgation d’un nouveau texte pour une gestion transparente et rigoureuse des œuvres sociales de l’éducation. Le syndicaliste du Satef, tout en saluant l’abrogation par les pouvoirs publics de l’article 158/94 qui octroie la gestion exclusive des œuvres sociales à l’UGTA, insistera sur l’urgence de la promulgation d’un nouveau texte qui fixe et organise de nouvelles règles de gestion. Le conférencier réfutera l’existence d’une structure parallèle au sein du Satef. «Nul n’a le droit de parler au nom du Satef, ni de l’engager dans une quelconque action à la place des instances dirigeantes actuelles qui ont acquis une légitimité organique et juridique lors du congrès de M’sila», dira M. Amoura. Une légitimité qui, selon lui, a été même reconnue par les pouvoirs publics et la tutelle.
S. A. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable