Sports : USM HARRACH
À la conquête d’une troisième Coupe


L'USM El Harrach s'est qualifiée pour la finale de la Coupe d'Algérie de football après sa victoire contre l'ES Sétif (3-2), en demi-finale disputée lundi au stade du 1er- Novembre, à Mohammadia (Alger).
Dans un stade rempli de fans harrachis, Sem Sem a réalisé l’exploit de se qualifier à la finale de la Coupe d’Algérie dans une course effrénée engagée avec le tenant du trophée. Auteurs d’une belle prestation, les Jaune et Noir ont bien mérité leur qualification, guidés, il est vrai, par l’ex- coach de l’EN, Boualem Charef. Celui-ci a réussi son pari de battre la «sélection sétifienne» grâce à une stratégie faite de combinaisons tactiques qui ont empêché la machine ententiste à développer son jeu habituel. «Avant tout, je tiens à remercier nos fidèles supporters pour leur soutien. Même lorsque le résultat n’était pas à notre avantage, ils étaient là à nous soutenir. Sur le terrain, le mérite revient essentiellement aux joueurs qui, menés à deux reprises au score, ont su trouver les ressources morales, physiques et techniques pour changer le cours du match», dira le technicien de l’USMH. Un ensemble composé de joueurs doués et qui savent se montrer disciplinés pour exécuter les schémas tactiques travaillés depuis le début de la saison. Boualem Charef a su inculquer à sa bande l’esprit du groupe. De son côté, le président du club Mohamed Laïb, qui était fort content de cette qualification, «réalisée dans conditions difficiles», a mis en exergue le manque de moyens financiers. «Notre qualification est amplement méritée. Tout le monde est à féliciter. Notre but était d’arriver en finale et nous y sommes. Cependant, nous ne devons pas omettre de rappeler nos conditions de travail difficiles qui freinent véritablement l’évolution de notre club», dira-t-il. Rappelons que l’USMH a déjà atteint ce stade de la compétition à deux reprises (1974 et 1987) avec à la clé deux consécrations face au WA Tlemcen et à la JS Bordj-Ménaïel. Les Harrachis rêvent tout simplement d’un troisième sacre qui viendrait parachever un travail d’un groupe qui n’a pas froid aux yeux et qui croit en son étoile.
A. A.

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