Les participants à une journée nationale sur le cancer du sein, clôturée vendredi à l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila, ont appelé à la création, dans cette ville, d'un «centre intermédiaire de chimiothérapie» pour le traitement des cancers, en particulier celui du sein.
Les séminaristes ont longuement débattu au cours de cette rencontre placée sous le thème «Le cancer du sein en Algérie : réalités et perspectives», des moyens à mettre en œuvre pour la concrétisation de ce projet devenu, a-t-on soutenu, «indispensable dès lors que plusieurs malades atteints de ce mal abandonnent les séances de traitement au bout de la première phase, pour défaut de médicaments et d'infrastructures susceptibles de les accueillir dans les régions où ils habitent». Les malades atteints du cancer éprouvent beaucoup de difficultés pour pouvoir décrocher un rendez-vous pour un traitement au centre Pierre et Marie Curie, situé à Alger, ont soulevé les participants à ce séminaire. Ils ont appelé les médecins généralistes, dans ce contexte, à transférer «rapidement» vers ce centre spécialisé les cas de cancer du sein qu'ils diagnostiquent lors des consultations «afin de permettre une meilleure prise en charge». Les membres de l'association Nour de M'sila, organisatrice de ce séminaire, ont plaidé quant à eux pour des cycles permanents de formation au profit des médecins généralistes et des gynécologues afin de «maîtriser» cette pathologie touchant les femmes âgées entre 40 et 50 ans. La participation des médecins à ce genre de rencontre est en mesure d'assurer une «formation permanente et gratuite» aux médecins chargés de la préservation de la santé publique, ont estimé les organisateurs. Fondée il y a trois ans, l'association Nour contribue à l'amélioration des conditions de prise en charge des malades de M'sila par le biais de cycles de formation et de sorties sur le terrain où des soins gratuits sont prodigués aux malades résidant dans des régions enclavées.
APS

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