Qui a dit que la bureaucratie était une fatalité ? Sûrement pas les responsables de la circonscription administrative de Dar El- Beïda, à leur tête le wali délégué.
Les derniers chiffres réalisés notamment par le service de la réglementation générale sont édifiants sur la guerre livrée depuis quelques mois par cette structure aux lenteurs et aux anciens mauvais réflexes de l’administration. Qu’on en juge : 20 000 dossiers de permis jusque-là en souffrance réglés en mois. 9 000 réponses aux demandes de confirmation des cartes grises, y compris dans les cas de redondance d’immatriculation, ce qui a aidé à enrayer les failles par lesquelles s’introduisaient jusque-là les fraudeurs et autres trafiquants. Autre nouveauté : le dépôt d’un dossier de carte grise et le retrait du document se font le jour même, au plus tard le lendemain. Et cerise sur le gâteau, cette circonscription vient de réceptionner au niveau de son service des cartes nationales et des passeports biométriques électroniques, un deuxième équipement flambant neuf qui vient ainsi renforcer celui déjà en place. Par ailleurs, les citoyens rencontrés sur les lieux à Dar El-Beïda nous ont assuré avoir été pour la plupart agréablement surpris par le changement radical au sein de cette circonscription administrative naguère totalement engorgée. Aujourd’hui, de nouveaux bureaux d’accueil ont été construits et mis en fonction. Nous avons ainsi appris que sous l’impulsion du premier responsable de cette structure, 60 jeunes ont été recrutés ces dernières semaines dans le cadre des contrats Anem. Une dynamique qui fait de cette circonscription administrative de Dar El- Beïda un exemple, pour ne pas dire une locomotive, en matière de refondation de la relation de base, celle du citoyen avec son administration locale. Pourvu que ça dure !
R. N.

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