«Entraîner le Bayern pendant six ans coûte autant que travailler 20 ans ailleurs», a assuré hier Otmar Hitzfeld pour décrire la pression qui règne dans le club le plus titré du football allemand, dans une interview au quotidien Süddeutsche Zeitung.
«Etre entraîneur du Bayern, c’est un honneur sans égal, tu as la meilleure équipe à disposition, mais tu ne peux travailler dans le calme que si elle est première», a indiqué Hitzfeld. L’actuel sélectionneur de la Suisse a reconnu que la décision des dirigeants bavarois d’abréger son contrat en 2004 avait été «une libération », tant il était épuisé moralement et physiquement. Hitzfeld, en poste au Bayern entre 1998 et 2004, puis entre 2007 et 2008, a estimé que Louis van Gaal, limogé en avril, «n’avait aucune chance de sortir vainqueur» de son conflit avec ses dirigeants. «Ces dirigeants ont survécu à tous leurs entraîneurs. Quand ils critiquent, il ne faut pas être trop sensible. J’ai toujours eu comme stratégie de ne jamais commenter publiquement les déclarations venant d’en haut. Van Gaal n’y est pas parvenu», a-t-il remarqué.

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