De Hachem, chef-lieu de commune, � A�n-Mansour, c�est un parcours de sept kilom�tres de route d�fectueuse. D�j� d�nonc� par le transporteur qui nous y m�ne.
A l�entr�e de cette agglom�ration secondaire o� vivent 4 000 �mes environ, l�on nous montre les ordures qui s�entassent � proximit� du pont o� des travaux seraient en cours. En hiver, l�eau d�borde et pose probl�me aux citoyens. Un homme revient sur ce qui s�apparente � une d�charge publique en nous d�clarant qu�il n�y a point de ramassage d�ordures. Il y a un mois, les habitants de cette localit� sont mont�s au cr�neau pour exiger une am�lioration de leurs conditions de vie. Chez eux, il pr�vaut comme un sentiment d�oubli, et, � l�unisson, ils d�noncent la non-prise en charge de leurs dol�ances par l�APC. Les �lus �taient plut�t occup�s � s�entred�chirer. R�sultat des courses, la grogne s�installe. Le P/APC avait �t� d�mis et son remplacement ne semble pas avoir fait avancer les choses. L�AEP, qui a �t� l�une des principales revendications ces derni�res ann�es, ne semble pas constituer un gros souci aujourd�hui. L�une des deux �coles de A�n-Mansour se trouve sur la route principale. Un jeune citoyen nous fait savoir qu�une fillette a �t� renvers�e par un v�hicule il y a de cela une semaine. Un ralentisseur ne serait pas de plus, le jeune Oualid, �g� de 9 ans, qui fr�quentait l�une des deux �coles primaires de A�n-Mansour ne nous quitte plus et s�implique dans la discussion. �En hiver, il nous arrive, nous �l�ves, de nous cotiser et payer environ 50 DA � un transporteur pour rallier El-Hadjar, l� o� j�habite. � C�est un chemin abrupt que nous empruntons. Ici, l�on a construit n�importe o� et n�importe comment face � l�urgence des ann�es �coul�es. C�est pratiquement de l�illicite, nous dit-on. L�insuffisance de l'�clairage public est mise en exergue. �On s�ennuie � en mourir � El-Hadjar. Nous descendons toujours � A�n-Mansour�, d�clare le petit Oualid. Du haut d�El-Hadjar, un citoyen nous montre un CEM en construction et il souligne qu�il se trouve � proximit� d�un poulailler. Notre interlocuteur poursuit en d�clarant que sur un autre site se trouvait un hangar similaire appartenant � un particulier et qui causait beaucoup de d�sagr�ments aux habitants. Les citoyens avaient exig� lors de leur derni�re protestation qu�il soit ferm� et il le sera. Des efforts ont �t� accomplis attestent ceux qui nous accompagnent durant notre visite mais ils attendent plus pour que A�n Mansour sorte de l�orni�re.
M. Meddeber

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