Actualit�s : D�BAT SUR L�OUVERTURE DE L�AUDIOVISUEL EN ALG�RIE
�La fermeture menace la s�curit� nationale�


�A cause de la fermeture du champ audiovisuel, l�Etat alg�rien est comme muet, n�arrivant m�me plus � porter sa voix et d�fendre ses positions dans le concert des nations�, a constat� l�universitaire et ex-officier sup�rieur de l�arm�e, Ahmed Adhimi.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - En intervenant, hier, � l�occasion d�une conf�rence-d�bat organis�e par le nouveau-n�, le Club des anciens �l�ves de l�Ecole nationale sup�rieure de journalisme, au si�ge du quotidien Ech-cha�b, M. Adhimi qualifie la fermeture du champ audiovisuel de �menace contre la s�curit� nationale�. Dans son argumentaire, l�universitaire a mis en avant l��exclusion des leaders ou des symboles nationaux�. �Comment se fait-il qu�un symbole comme Ali-Yahia Abdennour n�appara�t pas � la t�l�vision nationale, que nos jeunes ne connaissent pas A�t-Ahmed��, s�interroge-t-il. Chose qui pousse, selon ses termes, les jeunes Alg�riens � aller chercher d�autres �rep�res�, ailleurs dans le monde. �Une cha�ne d�faillante chasse ses t�l�spectateurs vers d�autres fr�quences, alors que maintenant notre ciel est ouvert � des milliers de cha�nes �trang�res qui nous imposent leurs points de vue, suivant des agendas politiques qui nous sont d�favorables�, a-t-il averti. Et d�ajouter : �Dans ce contexte de tensions politiques, ils se tournent vers d�autres canaux pour s�informer sur leur propre pays. Je ne reproche rien aux cha�nes �trang�res, elles sont libres, elles ont leur ligne �ditoriale et politique et servent les capitaux qui les financent mais je dis au pouvoir alg�rien que le monde a chang� et que les citoyens alg�riens sont de plus en plus conscients de leurs libert�s et droits fondamentaux. On ne retient pas les le�ons en Alg�rie et nous risquons le pire � cause justement du refus du d�bat contradictoire�. De son c�t�, Boualem A�ssaoui, producteur audiovisuel priv�, a d�construit l�argument de ceux qu�il qualifie de �porte-parole autoproclam� du r�gime en place selon lequel les �conditions techniques ne sont pas encore r�unies pour r�ussir l�ouverture du champ audiovisuel�. Il a soulign� que �la presse priv�e n�a pas re�u des managers cl�s en main, ils se sont tous forg�s sur le terrain, profitant de l�ouverture en 1990�, avant de sugg�rer de �lib�rer l�initiative�, seule m�thode devant am�liorer le contenu et lib�rer les Alg�riens de l�emprise parabolique. A la conf�rence de M. A�ssaoui intitul�e �production audiovisuelle priv�e, pr�lude � l�ouverture du champ audiovisuel ?�, s�en est suivie une autre intervention de Ma�zouz Rezzigui, justement pour passer du constat aux propositions. Il construit ainsi l�alternative en proposant le d�ploiement des �tablissements du secteur public qui joueront le r�le de locomotive dans cette ouverture et l�installation de m�canismes de r�gulation.
L. H.

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