Actualités : OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES EN ALGÉRIE
Les opérateurs britanniques ont du mal à s’informer


L’information sur les opportunités d’affaires et d’investissement en Algérie est difficile à obtenir pour les opérateurs britanniques.
C’est ce que la présidente du conseil d’affaires algéro-britanniques, Lady Olga Maitland, a laissé entendre hier lors d’une conférence de presse, en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martyn Roper. Selon Lady Maitland, confiante, l’Algérie est très «ouverte», où «il y a beaucoup d’opportunités» d’affaires et d’investissement. Des opportunités que ce conseil, créé depuis 2005, a vocation à expliciter en Grande-Bretagne et à «explorer», à charge cependant de disposer d’«informations assez précises». Ce qui fait pourtant défaut, notamment dans les portails électroniques officiels algériens, et ne permet pas de connaître les besoins précis. Voire la disponibilité de l’exécutif, de l’establishment en charge de la promotion de l’investissement étranger, n’est pas suivie d’effets immédiats, de réponses, de l’aveu même de Lady Maitland. En ce sens, elle suggère de mettre en place un système davantage «simple, clair». Pour autant, la présidente du conseil s’affirme «patiente, persévérante et présente». Et dans la mesure où les relations bilatérales se diversifient et s’intensifient davantage, le Royaume-Uni s’engageant, selon son ambassadeur, à développer son partenariat avec l’Algérie, accompagner les PME et répondre aux besoins d’investissements créateurs d’emplois. Un partenariat, important, notamment dans le domaine énergétique, pharmaceutique, l’éducation et les infrastructures, et qui devrait s’élargir aux services et échanges financiers ainsi qu’aux technologies de l’information et de la communication. Concernant l’octroi de visas pour les opérateurs algériens, l’ambassadeur britannique s’est montré rassurant sur l’efficience et la rapidité du dispositif de délivrance, à charge néanmoins pour les demandeurs d’agir à l’avance.
Chérif Bennaceur

Données économiques
Les exportations du Royaume-Uni vers l’Algérie ont plus que doublé au cours des cinq dernières années atteignant 345,7 millions de livres sterling en 2010, tandis que les exportations algériennes se sont élevées à 710,3 millions de livres sterling en 2010, soit une augmentation de près d’un tiers par rapport à 2009. Ainsi, le commerce des biens entre le Royaume-Uni et l’Algérie a atteint 1 milliard de livres en 2010. Concernant les deux premiers mois de 2011, l’on évoque une augmentation des échanges bilatéraux. Quant aux investissements britanniques en Algérie, ils ont atteint 115 millions de dollars, selon les chiffres de 2008.
C. B.

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