Actualités : SAÏDA
Les travailleurs du Commissariat au développement désertent la steppe


Les travailleurs de la direction ouest du Commissariat au développement de la steppe, implantée à Saïda, dernier-né du secteur de l’agriculture, ont décidé d’enclencher à partir d’aujourd’hui une grève de trois jours à l’effet d’attirer de nouveau l’attention de la tutelle sur leurs problèmes qui demeurent encore sans solution.
Ces travailleurs comptabilisent une ancienneté qui va de 4 à 16 ans. Le plus jeune d’entre eux a déjà 35 ans d’âge ne leur permet plus, disent-ils, d’opter pour un autre secteur dans ces moments difficiles. Ils demandent une intervention urgente pour le versement de leurs traitements gelés depuis janvier 2011 en espérant ultérieurement une régularité mensuelle. L’autre revendication a trait à la régularisation de 1995 à 2007, d’une retenue mensuelle de quatre jours basée sur un calcul erroné de 26 jours seulement, nonobstant le droit pécunier de leur repos hebdomadaire. Par ailleurs, ils réclament la prime de rendement et autres indemnités non versées depuis 2008, ainsi que le remboursement des frais de transport pour les exercices 2008 et 2009. Même les préposés à la retraite, s’inquiètent déjà de leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale et demeurent désorientés quant à leur attachement à l’antenne de Saïda ou celle de Djelfa, siège national du commissariat au développement de la steppe. Ils espèrent être définitivement entendus en haut lieu pour le règlement de leurs problèmes et l’instauration d’un statut particulier de gestion de carrière en commençant par leur permanisation et de voir s’inscrire une véritable stratégie au profit d’un développement durable de la steppe qui exige la création de sa propre entreprise de réalisations — comme à l’instar du secteur des forêts — et ne plus subir le diktat des entreprises privées qui pourchassent les marchés juteux.
Tahar Diab

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