Le Soir Santé : PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Tisane de romarin


Contre les maux de tête, contre les problèmes de concentration, la migraine...
Ingrédients : Pour une tasse de tisane de romarin :
• 2g (1cuillère à café) de romarin
• Environ 200 ml d’eau
On peut trouver le romarin (iklil) en vente au détail en pharmacie ou en herboristerie, mais on peut aussi récolter le romarin dans la nature et le faire sécher.
Préparation : Porter l’eau à ébullition puis verser l’eau bouillante sur le romarin. Laisser infuser une dizaine de minutes (afin d’obtenir une dose efficace de substance actives).
Posologie : Boire une tasse de tisane plusieurs fois par jour. Lors de maux de tête, prendre une tasse toutes les 3 heures. Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin pour une posologie plus personnalisée. En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin.

Vitamine K et anticoagulants
Les feuilles de betterave contiennent une quantité élevée de vitamine K, nécessaire entre autres à la coagulation du sang. Les spécialistes de la santé recommandent aux personnes qui prennent quotidiennement des anticoagulants de limiter leur consommation de betteraves et de s’assurer d’un apport quotidien en vitamine K le plus stable possible. Les portions ne devraient pas dépasser 125 ml (1/2 tasse) de betteraves crues ou environ 60 ml (1/4 tasse) de betteraves cuites.

PRÉVENTION CARDIAQUE
Les promesses du ginseng
La consommation d’extrait de ginseng permettrait de réduire le risque d’infarctus du myocarde. Une étude menée chez l’animal a mis en évidence le rôle bénéfique du ginseng contre les maladies cardiovasculaires. Selon les chercheurs de l’université Chonbuk, en Corée du Sud, les saponines contenues dans cette plante préviendraient les infarctus du myocarde. Les auteurs ont évalué l’effet du ginseng sur la fonction cardiaque de 60 animaux (cochons et souris). Ces derniers ont reçu, ou non, des saponines extraites du ginseng, avant le déclenchement artificiel d’un infarctus. Les tests montrent que la consommation de ginseng entraîne une augmentation de 18% du débit cardiaque et une réduction de la constriction des artères coronaires d’environ 20%. D’après les scientifiques, ces résultats montrent clairement que les saponines du ginseng peuvent prévenir les douleurs thoraciques sévères ainsi que l’infarctus du myocarde.

LE CURCUMA
Contre les troubles de la digestion
Le curcuma (erq lasfar) stimule la sécrétion de la bile, donc la digestion. Ses bienfaits sont reconnus par l’OMS pour soigner la dyspepsie (maux d’estomac, nausées, perte d’appétit...). Par ailleurs, selon des études menées sur des animaux, il pourrait contrer la bactérie helicobacter pylori, responsable d’ulcères gastriques et duodénaux. Enfin, le rhizome de curcuma contient des curcuminoïdes, des substances antioxydantes et anti-inflammatoires, ce qui lui confèrerait des effets anticancer. Des données épidémiologiques ont d’ailleurs souligné que la prévalence de plusieurs cancers (côlon, sein, prostate, poumon) était moindre en Asie, continent où l’on consomme beaucoup de curcuma. Infusion : 0,5 à 1 g de poudre de rhizome dans 150 ml d’eau bouillante durant 5 à 10 min. Filtrer. Boire 2 à 4 tasses par jour, de préférence pendant les repas, jusqu’à amélioration des symptômes.

Le saviez-vous... ?
Le maïs a de nombreux débouchés industriels dans l’agroalimentaire, mais pas seulement. Cultivé pour ses grains riches en amidon, il sert également de matière première pour la fabrication de colle destinée à l’industrie textile et la papeterie, pour la mise au point de médicaments (comme les antibiotiques) et de produits cosmétiques. Depuis peu, il est utilisé pour réaliser en partie des plastiques verts, dits végétaux, qui sont biodégradables (et non seulement fragmentables) : sachets pour les courses, par exemple, mais aussi rasoirs, tubes pour rouges à lèvres... Et un éthanol à base de maïs entre également dans la composition des biocarburants.

Sachez que…
La couleur des radis est due à des pigments rouges ou pourpres, les anthocyanes. Ils sont présents essentiellement en surface, plus ou moins abondants selon les variétés. Ces pigments font partie du «facteur vitaminique P», qui renforce dans l’organisme l’action de la vitamine C, et augmente la résistance des petits capillaires sanguins. Les anthocyanes ont la particularité de changer de couleurs en fonction du pH du milieu dans lequel ils se trouvent : plus le pH est acide, plus ces pigments sont rouges, tandis qu’en milieu neutre ou basique, ils virent au violet. Pour obtenir des radis d’une belle teinte rouge vif, il suffit donc de les laver dans une eau légèrement citronnée !

NOTÉ POUR VOUS
Selon une étude de l’université de Maâstricht aux Pays-Bas, une protéine découverte dans le lait augmente les niveaux de sérotonine (l’hormone naturelle qui nous fait sentir bien) dans le cerveau. Les étudiants qui consomment un verre de lait écrémé ou un yaourt allégé avant un examen important sont moins nerveux.

L’épinard
*On le pense originaire du Caucase ou de l’Afghanistan, à moins que ce ne soit de Perse : son nom, d’origine arabe, «esbanach» ou «sébanach », viendrait du persan «ispany». Il pousse toujours à l’état spontané dans toutes ces parties du monde. Inconnu des grandes civilisations de l'antiquité gréco-romaine, l’épinard aurait été introduit en Andalousie par les Arabes, peu avant l’an mille. Les médecins arabes l’utilisaient pour réaliser des cataplasmes soignant les douleurs du foie et de l’estomac ! Ce légume-feuille fut vite connu pour ses vertus curatives favorisant une digestion heureuse, et reçut le surnom de «balai de l’estomac ». Les médecins l’ont apprécié pendant des siècles, avant qu’il ne connaisse une promotion populaire mondiale grâce au célèbre Popeye. L’épinard joue un rôle efficace dans la recharge minérale de l’organisme. Il renferme de grandes quantités de fer, de calcium, de magnésium, et de nombreuses autres substances minérales. Certes, la présence de fibres et d’acide oxalique peut freiner la bonne utilisation de ces substances (par accélération du transit intestinal, ou formation de composés insolubles, pour le calcium notamment). Il permet aussi de couvrir près des 3/4 des besoins en acide folique (cette vitamine B si importante pour la femme enceinte, et souvent déficitaire dans l’alimentation).

La ménopause augmente le taux de cholestérol
Les grandes variations hormonales de la ménopause aboutissent à une augmentation du taux de cholestérol. C’est pourquoi un dosage du taux de cholestérol est recommandé à la ménopause.

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