Vivre à proximité d’un centre d’enfouissement technique reste problématique, catastrophique même. Les habitants de la commune de Sour en savent quelque chose ; ils subissent les nuisances au quotidien (odeurs insoutenables) qu’ils ont d’ailleurs souvent dénoncées.
Ils se demandent maintenant si vivre à côté d’un centre d’enfouissement de déchets n’est pas encore plus dangereux. Il existe des risques sanitaires comme l’altération de la qualité de vie due à la pollution olfactive entraînant un mal-être de la population riveraine. Cible de sa colère, la population de Sour a commencé à se plaindre sur les mauvaises odeurs si bien qu’ils ont fermé carrément le centre d’enfouissement depuis bientôt 8 jours. Ils n’admettent plus la réception des déchets de la ville de Mostaganem qui totalisent une capacité d’enfouissement de près de 120 tonnes par jour. Une alternative, un site de rechange pour prendre le relais du centre de Sour, celui de Hassi Mamèche qui a été choisi, mais sa population a immédiatement réagi et refusé l’accès des camions-bennes dans cette commune. Une autre solution est trouvée, celle de décharger les ordures dans le centre d’enfouissement de Fornaka à quelque 35 km de Mostaganem qui s’est traduit par une insuffisance du nombre de rotations et qui cause l’amoncellement de grandes quantités d’ordures dans le tissu urbain. Si la population de Fornaka venait à imiter ses pairs, alors il faudrait s’attendre à un risque sanitaire énorme.
A. B.

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