Actualités : MEETING INTER-WILAYAS À BOUIRA
«Agir ensemble pour réussir un changement radical»


C’est en présence d’une dizaine de délégués de l’interwilayas venus d’Alger, de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et même de Ouargla, représentée par le coordinateur national pour la défense des droits des chômeurs, Tahar Belabbès, qu’un meeting a été organisé hier à Bouira.
Ainsi, devant des centaines de citoyens, des figures de proue du mouvement citoyen se sont succédé à la tribune au niveau de la place des Martyrs pour fustiger le pouvoir et ses valets. Depuis Djamel Yahiaoui de la CCWB en passant par Khoudir Bennouaret, Djoudi Hammouche, de la CICB, ou encore Hamid d’Alger, et enfin Belaïd Abrika de la CADC, ainsi que Tahar Belabbès, qui a parlé en tant que coordinateur de l’Association nationale pour la défense des droits des chômeurs, tous les intervenants étaient unanimes à dire que le changement ne pourra venir ni du pouvoir ni des organisations classiques existantes mais bel et bien de la rue grâce à la mobilisation de la jeunesse et de tout le peuple autour d’un seul point d’ordre, à savoir le départ du système et de tous ceux qui l’incarnent. Tahar Belabbès, dont l’intervention a été largement appréciée, fera remarquer à tous ceux qui taxent les jeunes du Sud de vouloir s’accaparer à eux seuls les travaux dans les firmes pétrolières du Sahara, que son association ne réclame rien moins qu’un travail décent pour tous les chômeurs d’Algérie et que la création de cette association est faite justement pour faire entendre la voix des chômeurs, pour que les pouvoirs publics prennent en considération cette association porte-voix des chômeurs dans toute décision visant à trouver des solutions pour le règlement de la question du chômage en Algérie afin que plus jamais un jeune à la fleur de l’âge ne se donne la mort ni ne s’aventure dans des entreprises mortelles en se jetant à la mer. Pour sa part, Belaïd Abrika, qui fera un long réquisitoire du pouvoir actuel, «corrompu et corrupteur, mafieux et assassin», qui a toujours affectionné la devise «diviser pour régner», dira que le véritable changement ne pourra jamais émaner de l’intérieur de ce pouvoir, allusion faite aux récentes réformes engagées par le président Bouteflika. Pour Abrika, le véritable changement ne pourra se faire qu’avec la conjugaison des efforts des citoyens de tout bord et d’une manière pacifique.
Y. Y.

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