Le Soir Auto : LE SAVIEZ-VOUS ?
Le frein à disque


Technologie directement issue de l'aviation, les freins à disque font leur apparition «sur la route» en 1953, à l'occasion des 24 Heures du Mans. Ce sont des Jaguar Type C qui en sont alors équipés et l'une d'elles remporte l'épreuve.
Les grands constructeurs automobiles lorgnent alors sur cette nouvelle technologie, plus sûre et plus fiable que les disques à tambour traditionnels. Par rapport à ces derniers, les freins à disque ont en effet l'avantage d'être plus progressifs. En cas de freinage «dur», les roues ont moins de chance de se bloquer. Les freins à disque se généralisent au cours des années 1960. Aujourd'hui, seules les petites voitures disposent encore de freins à tambour sur l'essieu arrière.

Le Klaxon
On l'appelle communément Klaxon du nom de l'inventeur de «l'avertisseur sonore» (d'où la majuscule). Les premiers avertisseurs sonores sont créés en 1908 et permettent aux automobilistes de prévenir les autres d'un danger imminent. Une idée toute «bête» qui a pourtant sauvé (et continue de le faire) des millions de vies.

La ceinture de sécurité
Officiellement, la ceinture de sécurité, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a été inventée par le Suédois Nils Bohlin et montée pour la première fois en 1959 sur une Volvo. Toutefois, dès 1903, le Canadien Gustave Désiré Lebeau avait déposé le brevet de «bretelles protectrices » pour les passagers d'un véhicule. A partir des années 1960, tous les constructeurs automobiles se mettent à intégrer des ceintures de sécurité automobiles à leurs nouveaux modèles, mais il faudra attendre la fin des années 1980 — notamment en France — pour que le port de la ceinture de sécurité devienne une obligation pour les automobilistes et les passagers. La ceinture de sécurité n'est d'ailleurs pas encore obligatoire dans tous les pays du monde...

Voitures sans chauffeur
Le cauchemar de certains et/ou le rêve d'autres est en marche. Un projet européen, baptisé Sartre (sans aucun lien avec l'écrivain) a vu le jour dans le but de mettre au point et de tester l'ensemble technologique nécessaire pour que des véhicules puissent se conduire tout seuls en convoi sur les autoroutes. Un gain indéniable pour les flux du trafic, les temps de trajet, un plus grand confort, et une réduction des accidents ainsi que des consommations et des émissions de CO2. Les premiers prototypes équipés de cette technologie seront testés sur les circuits d'essai cette année. Ils seront munis d'un système de navigation et d'un émetteur/récepteur communiquant avec un véhicule meneur. Comme le système sera entièrement intégré aux voitures, il ne sera pas nécessaire d'équiper le réseau routier d'une manière particulière. L'idée est que chaque convoi routier aura à sa tête une voiture meneuse qui se comportera exactement comme n'importe quel véhicule lancé sur autoroute avec toutes ses fonctions habituelles.

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