Actualités : ALGER
Des familles dénoncent les mauvaises conditions de vie dans les chalets


Huit familles qui vivaient dans des bâtisses menaçant ruine au 27 et 28 rue de Florence, à El-Biar, et ce, depuis plusieurs années, ont été, il y a à peine trois mois, évacuées de leurs logements, suite à un mouvement de rue.
Elles avaient observé un sit-in à la place Kennedy pour dénoncer le danger qui les menaçait. «Nous vivions la peur au ventre, craignant de voir notre bâtisse nous tomber sur la tête. Il a fallu que nous sortions dans la rue pour que nos voix soient entendues. Après quoi, et sur instruction des autorités de la daïra de Bouzaréah, nous avons quitté nos appartements pour regagner des chalets à Aïn Taya, qui en fait sont de véritables conteneurs. Ces derniers se trouvent dans un état lamentable : pas d’eau et d'électricité, et ne répondant à aucune règle élémentaire d’hygiène. En fait, et comme dit un proverbe algérien, «on est sorti de la prison ; l’on se retrouve à sa porte». L’été approche à grands pas, on se demande comment nos enfants aller supporter les grosses chaleurs et toutes les maladies que cela pourraient engendrer ; d’autant que c’est devenu une règle générale en Algérie : c’est le provisoire qui dure. D’ailleurs, les locataires qui occupaient ces conteneurs y ont vécu huit années alors qu’il était question que d’une seule, avant d’acquérir des logements neufs».Aujourd’hui, ces familles n’ayant pas le choix et refusant les conditions dans lesquelles elles vivaient avec leurs enfants dans ces taudis, ont été contraintes de regagner leurs logements, malgré le danger qui les menace. C’est pourquoi, elles lancent un appel pressant au premier Magistrat du pays, afin qu’une solution définitive leur soit trouvée.
N. Y.

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