A l’occasion de la célébration de la Journée de l’Europe, l’ambassadrice, chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, a évoqué la position de l’Union européenne par rapport aux crises dans le monde arabe.
Estimant que «cet anniversaire a une signification toute particulière au moment où plusieurs pays méditerranéens vivent d’importants changements historiques et, certains, dans la douleur comme c’est le cas de la Libye ou de la Syrie», Mme Laura Baeza a estimé que l’Union européenne «ne pouvait rester indifférente au sort de ses voisins». Et de rappeler que l’UE a condamné l’usage de la violence contre les populations civiles, a appelé à la mise en place d’un processus de transition, intervenue sur le plan humanitaire et des secours notamment en Tunisie. Néanmoins, des mesures contraignantes ont été prises, rappelle-telle, dans le cas particulier des dirigeants libyens et syriens. Et dans la mesure où, selon le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et qu’elle cite, «même si nous reconnaissons l’extrême complexité de la situation, ses défis et ses difficultés, aucune ambiguïté n’est envisageable de la part de l’Union européenne. Notre place est aux côtés de ceux qui revendiquent la liberté politique et le respect de la dignité humaine. Un régime qui tire sur sa population n’a pas de place dans le concert des nations». Des propos porteurs de messages et sujets à moult interprétations. Et d’autant que l’Union européenne a, selon sa représentante, proposé à ses voisins du Sud méditerranéen, le «partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le sud de la Méditerranée». Cette démarche porte sur le soutien à la mutation démocratique, le soutien à la société civile, aux PME, ainsi que la réorientation, pour la période 2011-2013, des programmes d’aides substantielles en faveur de ses voisins du Sud.
C. B.

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