Actualit�s : ENAD DE SKIKDA
Les travailleurs demandent le d�part volontaire


Redressement de l�entreprise, payement des arri�r�s de salaire, promotion des employ�s qui rel�vent de la cat�gorie 10 sont, entre autres, les revendications des travailleurs de la Soci�t� nationale de distribution des produits d�tergents.
La signature du d�part volontaire pour la majorit� d�entre eux, l�encaissement des 270 millions de dinars d�tenus aupr�s de la Sodige (Soci�t� nationale de distribution des produits d�tergents) et la r�gularisation des 20% de l�assurance-groupe non pay�s par la CAAR depuis 2005 sont aussi les dol�ances inscrites � l�ordre du jour de l�assembl�e tenue r�cemment au si�ge de l�Enad de Hamrouche- Hamoudi. Outre les travailleurs, le directeur g�n�ral du groupe Soder Errimmel de Constantine et le directeur de l�unit� de Skikda ont pris part � cette r�union. C�est un v�ritable cri de col�re qu�ont pouss� les employ�s qui ont fait une rentr�e sociale des plus difficiles, le dernier virement salarial remontant au 18 juillet. �On n�a pas honte de le cacher, tout le collectif ne peut supporter les d�penses familiales �, rench�rit le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise. �Nous ne sommes pas consid�r�s comme des Alg�riens, nous avons eu toutes les peines du monde � surmonter l��cueil du Ramadan, A�d El Fitr et de la rentr�e sociale. M�me pour emprunter de l�argent, il est difficile de trouver un pr�teur, on a peur � l�id�e de le faire au profit de gens dont le devenir salarial est sombre�, dira un employ�. �On doit attendre combien de temps l�approbation des 280 millions de dinars du plan d�assainissement ? L�espoir de voir injecter l�int�gralit� des 270 millions de dinars d�tenus aupr�s de la Sodige s�est envol� depuis qu�il a �t� d�cid� de le faire partiellement. Que peut-on supporter comme charges avec 10 millions de dinars ? Payer les arri�r�s de salaire, acqu�rir les mati�res premi�res dont manque l�unit� de Skikda ou r�nover le vieux mat�riel qui date de 25 ans, tout cela pour esp�rer reconqu�rir le march� qu�on a d�sert� depuis au moins 8 mois ?�, dira un autre employ�. Cela fait 8 mois que l�entreprise tourne au ralenti, cela est d� � une production insuffisante et une commercialisation nullement motivante. Un responsable tr�s au fait du dossier, dira � ce propos : �Cela fait v�ritablement 5 ans que l�Enad a enregistr� une r�gression notable dans le domaine de la production et de la commercialisation des produits d�entretien et des d�tergents. Avant cette date, on produisait 2 500 tonnes par an. Depuis, on ne d�passe plus les 30% de nos objectifs. Cela s�explique, entre autres, par la rar�faction des mati�res premi�res, mais aussi par l�arr�t de notre fournisseur en poudre, � savoir l�unit� de Sour El Ghozlane.� Optimiste, ce m�me responsable nous d�clare : �On ne perd pas espoir, car on attend seulement l�approbation du plan d�assainissement de l�entreprise, pour lequel on a pr�vu 280 millions de dinars, ce qui permettra � coup s�r la redynamisation requise et la reconqu�te du march�.� Au sujet du d�part volontaire, les travailleurs sont quasi majoritaires pour son application. �Lib�rez-nous, on en a marre de cette situation d�savantageuse. On veut partir, on a trop souffert. On a chop� des maladies, stress et cumul de dettes, surtout ces derni�res ann�es.� Pour le directeur g�n�ral du groupe, �les modalit�s du d�part volontaire se feront sur la base d�un accord collectif entre le groupe d�Alger et la coordination nationale repr�sentant les travailleurs�. �Nous demandons avant le d�part, volontaire d�assainir nos impay�s salariaux et de revaloriser le statut des emballeurs et des op�rateurs relevant de la cat�gorie 10�, dira un travailleur. Concernant la mutuelle, �on a promis de r�gulariser la situation vis-�-vis de la CAAR pour l�exercice 2012�.
Za�d Zoheir

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