Actualit�s : PROC�S DE L�AFFAIRE OPPOSANT LA DGSN � LA SOCI�T� ABM
Le verdict attendu pour le 9 novembre


Le verdict du proc�s de l�affaire opposant la direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) � la soci�t� priv�e Algerian Business Multimedia (ABM) sera rendu le 9 novembre prochain. L�annonce faite par la pr�sidente du tribunal correctionnel de premi�re instance de Sidi M'hamed (Alger) est intervenue juste apr�s la fin des plaidoiries des avocats de la d�fense.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La plaidoirie de Me Belarif, avocat de Oultache Choua�b, a �t� qualifi�e de magistrale. Durant pr�s de trois heures, l�avocat du premier mis en cause dans l�affaire de l�assassinat de l�ex-directeur g�n�ral de la S�ret� nationale et poursuivi pour �usage d�influence� sur la commission d'�valuation technique des offres o� il si�geait, pour qu'elle choisisse la soci�t� ABM, a mis � nu le �dysfonctionnement qu�a connu l�instruction de ce dossier�. D�embl�e, l�avocat est pass� � l�offensive en portant � la connaissance de la pr�sidente du tribunal que �dans ce dossier, il n� y a ni affaire, ni d�tournement, ni usage d�influence et encore moins malversation�. �L�objectif recherch� dans ce dossier est de construire un alibi dans la perspective de pr�parer l�opinion publique � la condamnation de Choua�b Oultache � la peine capitale dans une autre affaire. Il est vraiment affligeant que des absurdit�s �manent de la police judiciaire, confort�es par l�accusation et soutenues aujourd�hui par le repr�sentant du minist�re public. Le probl�me est ailleurs, chez ces dinosaures qui ne veulent pas que notre pays avance et rentre dans la modernit� �, a-t-il soutenu.
Oultache et son �quipe g�naient les dinosaures
L�intervention de l�avocat, le dernier � intervenir sur la trentaine assurant la d�fense des vingt-cinq mis en cause, a plong� la salle dans un silence totale. La pr�sidente a suivi avec beaucoup d�attention la plaidoirie, assur�e en grande partie en fran�ais. Me Belarif, qui a pouss� plus loin son argumentaire, n�y est pas all� par quatre chemins pour dire haut et fort que �le colonel Oultache ainsi que son �quipe form�e des meilleurs cadres de la S�ret� nationale dans le domaine de l�informatique, g�naient �norm�ment les dinosaures, ceux qui ne veulent pas que la S�ret� nationale se modernise, d�o� la campagne de discr�ditation men�e � leur encontre et relay�e par une certaine presse. Dans ce dossier, les pr�venus sont poursuivis pour des faits imaginaires qui n�existent que dans l�esprit de ceux qui veulent porter atteinte � notre pays. Mieux encore, l�accusation n�a rien apport� de concret pour soutenir ses demandes. Mais, moi je dirais plut�t que si crime il y a, il n�existe que dans ce dossier �, a l�ch� l�avocat de l�ex- chef de l�unit� a�rienne de la DGSN.
�Nous sommes innocents, relaxez-nous !�

L�intervention de Me Belarif a pris fin � 12 h 35, pendant pr�s de 2h40mn de plaidoirie lors de laquelle il a d�truit les chefs d�inculpation contenus dans l�ordonnance de renvoi du juge d�instruction. Mais avant de faire ses demandes, l�avocat s�est interrog� : �Si l�ex-DAG de la S�ret� nationale n��taitil pas victime d�un complot dans lequel Oultache et son �quipe n��taient pas cibl�s ?� Selon l'ordonnance de renvoi, les faits concernent la passation de march�s �douteux� portant sur des �quipements informatiques entre la DGSN et la soci�t� ABM. Il s�agit de l'achat de 10 300 onduleurs �lectriques, 300 ordinateurs, 500 PAC portables et 9 000 imprimantes. La soci�t� ABM a obtenu ce march� en f�vrier 2008. Selon la m�me source, �Oultache Choua�b a us� de son influence sur la commission d'�valuation technique des offres o� il si�geait pour qu'elle choisisse la soci�t� ABM dans laquelle son gendre est actionnaire et �galement directeur g�n�ral adjoint�. La fin du proc�s a �t� marqu�e par les interventions �mouvantes des 25 pr�venus. Ces derniers ont tous rejet� les griefs retenus � leur encontre et � la pr�sidente du tribunal, ils ont demand� la relaxe. �Nous avons effectu� et assum� notre fonction en toute l�galit� et honn�tet�. Nous sommes innocents, relaxez-nous Madame la pr�sidente�, ont-ils tous soutenu.
A. B.

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