Trois membres d�organisations humanitaires, deux Espagnols et une Italienne, ont �t� kidnapp�s, samedi soir, dans un camp de r�fugi�s sahraouis de Tindouf. Le Front Polisario accuse Al Qa�da au Maghreb islamique (Aqmi) d��tre derri�re cet acte.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Ainoa Fernandez de Rincon, membre d�une association de soutien au peuple sahraoui d�Estr�madure, Enric Gonyalons, repr�sentant de l�ONG Mundubat, et Rossella Urru, de l�ONG italienne CCISPP, ont �t� kidnapp�s, dans la nuit de samedi, alors qu�ils �taient h�berg�s dans le centre d�accueil de Rabouni, le camp administratif du gouvernement sahraoui. �Trois ressortissants �trangers travaillant pour des organisations humanitaires europ�ennes ont �t� victimes d�un enl�vement organis� par des inconnus. L�acte s�est produit dans la nuit du samedi 22 octobre aux environs de 23 h 55�, note un communiqu� du minist�re de l�Information de la R�publique arabe sahraouie d�mocratique. Le communiqu� pr�cise qu�Enric Gonyalons et un garde sahraoui charg� de la s�curit� du centre d�h�bergement ont �t� bless�s lors de l�attaque. Pour le Front Polisario, il ne fait aucun doute que l�op�ration a �t� men�e par un groupe terroriste. �Les ravisseurs sont arriv�s � bord d�un v�hicule tout-terrain en provenance des territoires maliens. Ils sont repartis aussit�t l�enl�vement commis. Les donn�es disponibles indiquent que cette attaque a �t� commise par un groupe terroriste. Les autorit�s sahraouies ont pris les dispositions n�cessaires pour poursuivre les ravisseurs�, peut-on lire dans le communiqu� du minist�re. Une accusation r�it�r�e ouvertement, hier, par Brahim Ghali, l�ambassadeur de la RASD � Alger. �J'accuse directement Al- Qa�da au Maghreb d'�tre derri�re l'enl�vement des trois �trangers�, a affirm� le diplomate. Pour leur part, les autorit�s alg�riennes semblent opter pour la prudence. �Je confirme l'information et, bien entendu, nous condamnons avec la plus extr�me vigueur cet acte criminel. Bien qu'il semble que ce soit l'�uvre d'un groupe terroriste, pour le moment, je pr�f�re r�server mon commentaire en attendant de disposer d'�l�ments d'information v�rifi�s sur les ravisseurs ainsi que sur leurs motivations �, a indiqu� le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res dans une d�claration � l�Agence France Presse.
T. H.

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