Actualit�s : ALGER
Le calvaire des �coliers de �Verte Rive 2� � Bordj El-Kiffan


Le secteur de l��ducation bat de l�aile. Une telle �vidence se caract�rise par la multiplication des probl�mes emp�chant nos �coles et les �coliers de changer de cap � d�faut d��tre de hauts lieux du savoir et de la connaissance.
La commune de Bordj El-Kiffan en est l�exemple frappant de ce syst�me qui n�arrive pas � surmonter ses handicaps, malgr� les promesses et les projets initi�s depuis des lustres. A l��cole fondamentale Verte Rive 2, sise au quartier populeux portant le m�me nom, les ch�rubins et leurs ma�tres vivent au jour le jour au rythme des manques et des insuffisances. Un �tablissement o� s�entassent quelques centaines d��l�ves qui se partagent les 12 classes aussi exigu�s qu�inadapt�es aux besoins des uns (�ducateurs) et des autres (�l�ves). Une telle situation semblait en voie de solution quand, en 2001, un programme initi� par les associations du quartier (lotissement de la Verte Rive et cit� des 687-Logements) et appuy� par l�APC allait faire sortir de terre un ensemble de classes (6 au total) en pr�fabriqu� venu donner de l�air � un �tablissement surpeupl�. Une d�livrance qui aura fait long feu puisque moins d�une d�cennie apr�s leur livraison, lesdites salles d��tudes sont hors d�usage. Les effets de la nature (pluie, humidit� et temp�tes) et de l�homme (de nombreux cas de saccage enregistr�s en l�absence de gardiens de nuit) ont d�mantel� deux blocs de classes d�pourvues de tous leurs moyens �ducatifs (chaises, tables et tableaux) et de s�curit� (vitres cass�es, sol arrach� et murs lac�r�s). En 2009 donc, les salles sont d�clar�es �hors service� et les �l�ves qui les occupaient seront transf�r�s soit vers les classes existantes, ou bien au sein de la nouvelle �cole fondamentale situ�e quelques centaines de m�tres plus loin, en face de l�usine Flash. La nouvelle direction de l��cole Verte Rive 2 sollicitera d�s lors les services de l�APC pour d�gager une solution urgente aux fins d��viter les m�faits d�une surcharge inconsid�r�e des classes aggrav�e par les nouvelles directives de la tutelle en mati�re d�all�gement des programmes scolaires et des horaires et l�ouverture des classes du pr�scolaire et de la cantine. Un �projet� est irr�alisable au niveau de cette �cole, selon M. Abbas, un enseignant reconverti en directeur de l��cole depuis 2010 �par d�faut�, tient-il � pr�ciser. En fait, la direction de l��ducation d�Alger-Est trouvait du mal, ces derni�res ann�es, � s�duire les candidats appel�s � diriger cet �tablissement situ� dans un quartier r�put� � tort �difficile� du fait de la pr�sence de quelques d�linquants que les services de s�curit� n�arrivaient pas � neutraliser. La parenth�se ferm�e, M. Abbas �voquera les maux qui paralysent les activit�s de l��cole. �C�est vrai que depuis quelques mois, on note un l�ger mieux avec la mise en place des chauffages neufs au niveau des classes, et ce, gr�ce � la diligence des associations de quartier qui nous ont soutenus dans nos dol�ances port�es devant les services de la commune et du wali d�l�gu� de Dar-El-Be�da. Il se trouve pourtant quelques soucis que l�on n�a pu r�soudre, malgr� notre bonne volont� et nos appels incessants en direction des services de la commune�, dira-t-il. Entre autres, des fuites pluviales au niveau de certaines classes en dur et le bureau de fortune du directeur de l��tablissement submerg� par les eaux quand la pluie se met � tomber. �Nous avons sollicit� le service technique de l�APC et la direction de l��ducation territorialement comp�tente (Alger-Est) en vain. Nous attendons aussi qu�on nous r�ponde � propos du projet de construction des 12 nouvelles classes et de la cantine, dont la construction est pr�vue en dur, qui viendraient remplacer les salles en pr�fabriqu� devenues non op�rationnelles. A chaque fois qu�on demande � savoir, on nous r�pond que la proc�dure suit son cours. La nouvelle directrice de l�habitat de la commune de Bordj El-Kiffan dit ignorer totalement le dossier pour lequel son pr�d�cesseur avait tout ficel�, se complaint M. Abbas qui s�attend � une autre ann�e scolaire �difficile� pour lui, ses enseignants et les �l�ves. Devant le portail d�entr�e de l��tablissement, une �piscine � ciel ouvert�, r�sultat de travaux d�assainissement et de bitumage non achev�s, met en danger la sant� des enfants et des riverains. Une flaque d�eau o� les bambins apprennent � chasser toute sorte d�immondices. L� aussi, les autorit�s de la commune n�ont pas jug� utile d�intervenir. Le P/APC, M. Seba, affair� par d�autres dossiers, observe un silence radio. Ses proches collaborateurs s�activent dans un autre registre. Ils se projettent tout simplement vers les �lections locales et l�gislatives de 2012.
M. B.

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