Actualit�s : D�LOCALISATION DES ABATTOIRS D�ALGER
En stand-by, les commer�ants expriment leur inqui�tude


Selon les commer�ants activant au niveau des abattoirs d�Alger, le minist�re de l�Agriculture s�est engag� � ce qu�ils ne soient pas transf�r�s dans les infrastructures de Rouiba et d�El- Harrach. Ils b�n�ficient, ainsi, d�une p�riode de r�pit, apr�s l�avis d�expulsion prononc� par la wilaya d�Alger qui devait prendre effet juste apr�s l�A�d El Adha.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La nouvelle du gel de leur transfert a soulag� les commer�ants activant au niveau des abattoirs qui s��taient mobilis�s pour protester contre la d�cision de la wilaya d�Alger. Ils avaient pr�cis� que les infrastructures de Rouiba et d'El-Harrach sont loin de r�pondre aux normes et ne pourront pas contenir l'importante activit� exerc�e par 60 commer�ants et plus de 1 000 employ�s. Les commer�ants affili�s � l'UGCAA se sont dits inquiets de cette situation et expliquent que les probl�mes de surcharge et de manque d'hygi�ne qui caract�risent les abattoirs de Rouiba et d'El-Harrach risquent de s�aggraver en cas d�installation d�un nombre important de commer�ants. Ils rappelleront, de ce fait, que l'abattoir de Ruisseau fait aussi office de march� de gros pour les viandes et les abats et permet de r�guler les prix � travers une mercuriale. �Ceci alors que les deux abattoirs de Rouiba et d�El Harrach n'ont pas la fonction et les caract�ristiques des march�s de gros�, expliquent-ils. Les professionnels attendent, toutefois, que se concr�tise la promesse des autorit�s concernant la r�alisation d'un abattoir national et r�pondant aux normes. Ce dernier, qui devait �tre r�alis� � Baba Ali et contenir une importante activit� commerciale depuis cinq ann�es est toujours au stade de projet, au grand dam des professionnels confin�s, selon eux, dans un espace �troit et loin de r�pondre aux conditions d�exercice de leur activit�. Ils noteront, par ailleurs, qu�un d�ficit en abattoir est ressenti sur le territoire national. Ceci en raison des retards accus�s dans la r�alisation des projets, expliquent les responsables de l�UGCAA qui notent, par ailleurs, que les infrastructures d�j� existantes ne r�pondent pas aux normes. Selon eux et dans le plan quinquennal 2009- 2014, trois grands projets de march�s de gros et d'abattoirs ont �t� inscrits. Ces derniers devraient �tre r�alis�s � Oum El-Bouaghi, Hassi- Bahbah et El-Bayadh. Ces projets ont �t�, selon M. Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, annonc�s par le minist�re de l'Agriculture mais n�ont pas encore �t� r�alis�s. Les commer�ants exigent, donc, avant de quitter les abattoirs d�Alger de b�n�ficier d�infrastructures ad�quates. S�estimant pour l�instant en situation de stand-by. Concernant les abattoirs de Ruisseau, les professionnels attirent, encore une fois, l�attention des autorit�s sur le fait qu�ils ne r�pondent plus aux normes internationales depuis d�j� plusieurs d�cennies. Ils �voquent l�exigu�t� des lieux et l�absence d�hygi�ne, mais surtout les m�thodes archa�ques d�abattage. Il faut des chambres froides � proximit� de la salle d�abattage, ce qui n�existe pas, et les carcasses doivent attendre actuellement plus de huit heures avant d��tre entrepos�es dans les chambres froides apr�s avoir �t� contr�l�es par les v�t�rinaires. Ils d�noncent, ainsi, l�absence d�une �cha�ne de marche en avant� qui permet aux b�tes abattues d��tre nettoy�es en avan�ant et les abats retir�s dans des conditions d�hygi�ne qui r�pondent aux normes. Ils pr�ciseront que les animaux ne doivent pas �tre nettoy�s � proximit� de l�endroit o� a eu lieu l�abattage. Devant cette situation, les professionnels exigent que le projet du nouvel abattoir de Baba Ali soit activ� et qu�il fasse aussi office de march� de gros r�gul�.
F.-Z. B.

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