Actualit�s : AFFAIRE DGSN-ABM
Le proc�s en appel se tiendra ce jeudi � la cour d�Alger


Apr�s avoir �t� report� suite au retrait de la d�fense, le proc�s en appel de l�affaire opposant la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) � la soci�t� priv�e ABM, sp�cialis�e dans la vente du mat�riel informatique, aura lieu demain � la cour d�Alger. Un proc�s lors duquel la d�fense promet des r�v�lations.
Il s�agit du deuxi�me report de ce proc�s opposant la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) � la soci�t� priv�e ABM, sp�cialis�e dans la vente du mat�riel informatique. La bataille des proc�dures avait constitu�, le 22 novembre dernier, la caract�ristique de ce proc�s. Que ce soit en premi�re instance ou en appel, les avocats de la d�fense ont persist� dans leur d�marche � revendiquer le �fameux� rapport ��labor� par l�inspection de la S�ret� nationale �, dans lequel il est mentionn� que �la validit� du march� conclu entre la DGSN et la soci�t� ABM pour l�acquisition d�onduleurs �tait conforme aux proc�dures mises en place par l�institution polici�re pour l�accomplissement de ce genre d�op�ration�. En effet, c�est autour de cette �probl�matique� que la d�fense avait engag� un bras de fer avec le pr�sident de la quatri�me chambre criminelle de la cour d�Alger, Tayeb Hellali. La bataille proc�durale a dur� plus de deux heures, durant laquelle chacune des parties a voulu faire �admettre� le bien-fond� de sa d�marche. �Nous revendiquons ce rapport, d�autant qu�il existe. Mieux encore, il n�y a point de plainte dans ce dossier�, dira l�avocat Bouchachi. Lui embo�tant le pas, Me Abdelmadjid Sellini s�est interrog� sur �les raisons qui emp�chent la justice de verser ce document dans le dossier�. �Le rapport a �t� cit� par le juge d�instruction qui �voque la conformit� des proc�dures dans l�octroi du march� pour le compte de la soci�t� ABM. Or, dans son ordonnance de renvoi, le juge d�instruction n�a pas fait r�f�rence � cet important passage du rapport. Il s�est seulement content� de mettre en �vidence le lien de parent� entre M. Oultache et Sator. Alors qu�on nous ram�ne ce fameux rapport ou son r�dacteur et qu�on en finisse une bonne fois pour toutes avec cette affaire, sinon la d�fense va se retirer �, avait menac� le b�tonnier Sellini. Face au refus du juge de donner suite � leurs dol�ances, la d�fense avait d�cid� de quitter la salle d�audience pour se concerter sur la suite � donner � leurs d�marches. A l�ouverture du proc�s le 22 novembre dernier, le juge Hellali avait annonc� la couleur en lan�ant � l�adresse de la d�fense : �Nous sommes en proc�s et rien n�influera sur son d�roulement. � �Laissez-moi juger cette affaire dans le respect de la r�glementation et des proc�dures judiciaires. Que chaque partie fasse son travail conform�ment � la l�gislation en vigueur. Je n�ai peur de personne. M. Oultache, si vous �tes innocent, vous b�n�ficierez des textes de loi, et si vous �tes coupable, les m�mes dispositions vous seront appliqu�es. Laissez-moi faire mon travail�, a d�clar� le juge Hellali. A leur retour � la salle d�audience, les robes noires ont engag� de nouveau des �pourparlers� avec le juge. Ce dernier, qui a expliqu� qu�il se limiterait au contenu du dossier et aux pi�ces vers�es, n�a point chang� d�avis. D�s lors, les avocats des pr�venus ont annonc� leur d�cision. �Nous allons nous retirer du proc�s�, a l�ch� Me Belarif, avocat d�Oultache Choua�b. Pour rappel, pr�vu pour le 10 d�cembre dernier, le proc�s a �t� report� sur d�cision du pr�sident de la troisi�me chambre criminelle pr�s la cour d�Alger apr�s la requ�te introduite par les avocats de la d�fense. Ces derniers avaient exig� la pr�sence de �quelques t�moins� consid�r�s comme des ��l�ments- cl�s� pour �faire toute la lumi�re sur l�affaire�. En premi�re instance, les mis en cause, au nombre de vingt-cinq, dont l�ex-chef de l�unit� a�rienne de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale, Oultache Choua�b, ont �t� lourdement condamn�s pour les chefs d�inculpation de �conclusion de march�s douteux, et passation de march�s publics en violation de la l�gislation� dans l�achat d��quipements informatiques aupr�s de la soci�t� priv�e ABM. Les vingt-cinq inculp�s, dont dix-neuf fonctionnaires de la police, ont �t� condamn�s � des peines de prison par le tribunal de premi�re instance de Sidi- M�hamed, allant de deux � sept ans de prison ferme.
Abder B.

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