Actualit�s : BOUIRA
Sale temps pour les �tablissements scolaires


Suite � la gr�ve qui a mobilis� les lyc�ens de pratiquement toute la wilaya, c�est au tour des �l�ves des cycles moyens et primaires de manifester en raison du manque ou de l�absence de chauffage en cette saison de froid glacial.
La grogne a commenc� durant la journ�e de lundi dernier au niveau du CEM de Fraksa, petit village dans la commune de Oued El Bardi, � 10 km au sud du chef-lieu de wilaya, quand, arriv�s en classe, les �l�ves et leurs professeurs ont d�couvert des salles glac�es sans chauffage devant assurer un minimum de confort, pour ces personnes venues de tr�s loin � travers le brouillard afin d�apprendre et d�enseigner. Pourtant, ce village et tant d�autres dans les environs ont �t� r�cemment raccord�s au gaz de ville, mais il semblerait que les responsables n�ont pas encore vu l�urgence � desservir les foyers et les �tablissements qui se trouvent, ainsi, plong�s dans un froid handicapant. Autre point de bouillonnement : deux �coles primaires situ�es au niveau du chef-lieu de wilaya dans le quartier populaire Ecotec, qui souffrent de l�absence de chauffage. Un ph�nom�ne qui s�vit dans la grande majorit� des autres �tablissements primaires, notamment dans les r�gions rurales, qui sont chauff�s aux po�les � mazout ; un carburant pas toujours disponible et que les chefs d��tablissement servent au compte-gouttes sans toutefois penser au bien-�tre des jeunes enfants fragiles. Par ailleurs, la m�t�o pluvieuse et les temp�ratures n�gatives qui ont voil� la wilaya de Bouira ces derniers jours ont �galement mis en relief un autre point noir dont souffrent les enseignants exer�ant dans les r�gions isol�es de la wilaya de Bouira ; celui de l�irr�gularit� du transport. Car, outre le diktat des transporteurs qui ne se fixent aucune limite de temps pour d�marrer leurs v�hicules, ces derniers sont libres d�interrompre leur activit� � toute heure de la journ�e, laissant ainsi des enseignantes sans ressources compter sur la chance pour pouvoir rentrer chez elles. Des situations de total abandon � l��gard de citoyens et citoyennes qui peinent � rejoindre des �coles parfois inaccessibles et qui ne re�oivent aucun soutien ni de la part de leur tutelle, compl�tement absente dans ces zones, et encore moins des �lus APC, premiers responsables des �tablissements scolaires qui se contentent de distribuer des budgets �cantines� sans grand rapport avec l�am�re r�alit�.
B. D.





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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/01/19/article.php?sid=129005&cid=2