Hier matin, le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, �tait l�invit� du �Forum des citoyens�, o� il a anim� au niveau de la salle de conf�rences du Centre des conventions d�Oran, une rencontre-d�bat portant sur �l��tat des lieux et les enjeux de la communication et des m�dias�. L�intervenant n�a pas h�sit�, une fois de plus, � fustiger la t�l�vision, d�clarant �je me demande parfois comment la t�l�vision alg�rienne, maintenant que je la connais de l�int�rieur, parvient � fonctionner�.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Cette rencontre-d�bat a �t� pour le ministre de la Communication, l�occasion d��voquer les grandes lignes de la nouvelle loi sur l�information qu�il a, d�ailleurs, abord�es � diverses occasions en parlant notamment de la situation du secteur de la communication, l�ouverture des m�dias audiovisuels, ainsi que les conditions d�exercice de la profession de journaliste. A propos des perspectives du secteur de la communication en Alg�rie, des moyens technologiques n�cessaires et la ma�trise de ces moyens, en disposant de ressources humaines qualifi�es, le ministre de la Communication dira : �Malheureusement, nous avons beaucoup de faiblesses en mati�re de ressources humaines et de capacit�s manag�riales. Il nous faut une grande r�organisation.� Et de dire plus loin : �Cette r�organisation vise � mettre en concurrence nos cha�nes et � offrir d�autres plateaux. Pour faire red�marrer la t�l�vision nationale, il faut beaucoup d�efforts. Souvent, on formule de grandes critiques en direction de la t�l�vision alg�rienne, mais est-ce qu�elle a de grands ing�nieurs du son ? Non, ou du moins en nombre insuffisant. Est-ce qu�elle a de grands r�alisateurs ? La r�ponse est non. Est-ce qu�elle a de grands designers ? Non. Nous avons beaucoup d�insuffisances. Nous allons r�habiliter et r�concilier la t�l�vison avec le t�l�spectateur. Nous sommes �bombard�s� de l�ext�rieur et il nous faut des moyens de riposte pour capter l�attention de l�Alg�rien.� Le ministre de la Communication estime �tre le seul ministre de la Communication � avoir critiqu� la t�l�vision alg�rienne, mais, dit-il, �je ne l�ai pas fait de gaiet� de c�ur. Je critique la t�l�vision mais dans le m�me temps je la d�fends, et vous me permettrez l� une pr�cision importante : je me demande parfois comment la t�l�vision alg�rienne, maintenant que je la connais de l�int�rieur parvient-elle � fonctionner, si ce n�est par miracle ?! Je vois le directeur de la station d�Oran (pr�sent) qui secoue la t�te. Je crois qu�il m�a compris. La r�alit� est l�. Elle est parfois am�re mais il faut l�accepter. Il ne suffit pas de faire le constat du marasme et de la difficult�. Il fallait engager le processus de r�habilitation de la t�l�vision alg�rienne et il est en cours�. Interpell� sur la brutalit� dont ont �t� victimes deux journalistes durant l�exercice de leur fonction par des agents de la police � Alger, le ministre dira � ce sujet : �Je m�oppose fermement � toute forme d�intimidation qui concerne les journalistes dans l�exercice de leur fonction. Il y a eu effectivement un incident la semaine derni�re � Alger. Deux journalistes ont �t� victimes de brutalit�. Je me suis renseign� sur les circonstances de ces incidents et j�ai t�moign� ma sympathie aux journalistes et � leurs directeurs de publication. On m�a dit que la DGSN a pris des sanctions. Je me f�licite de la d�cision du Major El Hamel qui a imm�diatement ordonn� des sanctions contre les auteurs de ces agressions. J�esp�re et je le souhaite de tout c�ur que ce type de comportement ne se renouvellera plus.�
A. B.

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