La secr�taire d�Etat am�ricaine, Hillary Clinton, est attendue mardi 20 novembre � Alger. L�escale alg�roise du chef de la diplomatie am�ricaine, la seconde du genre en 8 mois, intervient dans le contexte particulier de la pr�paration de l�intervention militaire �trang�re au Mali.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Hillary Clinton fera escale � Alger dans le cadre d�une tourn�e qui la conduira notamment aux Balkans. Le d�partement d�Etat am�ricain, qui a inform� de la visite, a pr�cis� qu�Hillary Clinton s�entretiendra avec le pr�sident Bouteflika sur des questions d�int�r�ts communs. Mais, assur�ment, c�est de la situation au Mali qu�il sera beaucoup plus question. Alger, pour rappel, croit toujours possible une solution politique � la crise malienne, alors que la C�d�ao, appuy�e principalement par la France, pr�pare l�intervention arm�e dans le Nord contr�l� par Aqmi et d�autres groupes islamistes extr�mistes. Les Etats-Unis, qui ne souhaitent pas �tre aux avant-postes dans cette guerre que les troupes de la C�d�ao s�appr�tent � mener dans le territoire de l�Azawad, ont eu l�occasion de faire savoir qu�ils apporteraient, au besoin, l�aide n�cessaire � cette intervention militaire. Outre la question malienne, la coop�ration �conomique et s�curitaire sera au menu des entretiens entre Bouteflika et Hillary Clinton. Depuis le 19 octobre dernier, Alg�riens et Am�ricains sont engag�s dans un dialogue strat�gique. Lors de sa premi�re visite en Alg�rie, le 25 f�vrier dernier, Hillary Clinton s��tait int�ress� aux r�formes politiques que le pouvoir alg�rien avait promis de mener. Et l�appr�ciation du chef de la diplomatie am�ricaine n�a pas �t� positive. Le 12 octobre dernier, � Washington, Hillary Clinton a soulign� que �l�Alg�rie a beaucoup de travail devant elle pour atteindre et consacrer les droits universels et cr�er un espace pour la soci�t� civile �. Hillary Clinton a pr�cis� �galement que cette appr�ciation a �t� formul�e devant le chef de l�Etat, Abdelaziz Bouteflika. �C�est un message que j�ai transmis personnellement �, a-t-elle dit, recommandant que �l�Alg�rie a beaucoup � gagner en adoptant les changements qui s�op�rent autour d�elle, et nous avons constat� certains progr�s �. Les Am�ricains jugent donc long et timor� le processus de r�formes politiques qu�Alger a annonc� engager dans le sillage des r�voltes arabes. Le d�roulement des �lections l�gislatives, tenues en mai dernier, n�a pas �t� bien not� par la Fondation Carter. Cette derni�re a, dans son rapport, relev� les irr�gularit�s qui ont entach� le scrutin.
S. A. I.

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