R�gions : LE SOIR DU CENTRE

CHERCHELL
Que devient le projet de l�h�tel caravans�rail ?
Le site de ce projet, situ� au c�ur de l'agglom�ration urbaine de la ville de Cherchell, est une fabuleuse infrastructure touristique situ�e sur cinq niveaux et disposant de 100 chambres avec un total de 152 lits.

Le projet en question pr�voit sa construction sur un terrain d'assiette de pr�s de 6 000 m�tres carr�s. Cet h�tel disposera donc d'un immense parking pouvant abriter plus de 1 200 v�hicules. Dispos� sur quatre niveaux de 300 places chacun, ce parking, r�glera � ne pas en douter, le dramatique probl�me du stationnement dans la ville de Cherchell. En effet, cette ville de plus de 50 000 habitants ne dispose d'aucun parking r�glement�, except� quelques parkings sauvages et inad�quats. Il est opportun de rappeler � ce titre que lors de la pri�re du vendredi, les automobilistes sont emp�ch�s de stationner devant la p�riph�rie de la cit� militaire ou le prolongement du march�. Ces derniers s'exposent � �tre verbalis�s pour stationnement interdit par les services de s�curit�. Cependant, l'av�nement de l'h�tel caravans�rail tarde � venir, malgr� la pr�sentation de sa maquette au ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme, en 2008. L�h�tel caravans�rail est pr�vu �tre dot� de plus de 3 000 m�tres de commerces dispos�s en R+1, avec en prime, un restaurant gastronomique haut de gamme avec sp�cialit�s locales. En outre, il disposera de 48 lits en 12 chambres simples, de 40 lits en 18 chambres doubles et de 52 lits r�partis dans des chambres sp�cifiques. Il all�gera l'h�tel Cesar�e, toujours ferm� � ce jour.
Larbi Houari

KHEMIS MILIANA
Quand l�eau est disponible et que sa distribution est d�sorganis�e
Une importante r�union s�est tenue au si�ge de la da�ra, r�cemment, pour la r�organisation de tout le circuit de distribution de l�eau potable pour les 100 000 habitants de la commune de Khemis Miliana.
La r�union, pr�sid�e par le chef de da�ra M. Hatabi, a regroup�, en plus de tous les services concern�s, les pr�sidents des associations de quartier et certaines associations de commer�ants. L�eau, sa distribution, l�entretien du r�seau, son �conomie, tels ont �t� les principaux sujets d�battus par les participants. Il a �t� pr�cis� d�embl�e que la commune de Khemis Miliana, avec ses 10 forages, dispose d�importantes r�serves hydriques capables de suffire � tous les besoins de la ville, r�serves auxquelles vont, tr�s bient�t, s�ajouter les eaux qui vont �tre pomp�es � partir de l�important barrage Sidi Ahmed Bentaiba situ� dans la commune de Arib (15 km � l�ouest de Khemis Miliana), soit un nouvel apport avec un d�bit de 160 l/s, a indiqu� le responsable du secteur. �De quoi donner de l�eau potable � tout le monde 24h/24, il ne reste que la connexion au r�seau �lectrique�, a-t-on tenu � pr�ciser. Cependant, selon les responsables de l�ADE, la distribution rencontre des contraintes non moins importantes. On �voque la v�tust� des trois r�seaux. L�un en amiante qui date de l��poque coloniale, le deuxi�me en acier rong� par la rouille et qui fuit de partout et enfin, le troisi�me en PVC plus r�cent. Sur ces trois r�seaux, indique le responsable local de l�ADE, le nombre d�avaries ne se comptent plus. Les interventions, ajoute-t-on, posent souvent le probl�me de l�enchev�trement d�autres r�seaux aussi sensibles tels que ceux de l�assainissement, du gaz, de l��lectricit� et les c�bles de t�l�phone. �Vu le grand nombre d�avaries, nos interventions sont s�lectives et nous donnons la priorit� aux plus importantes, ce qui donne l�impression aux citoyens d�un certain laxisme face � ces pertes du pr�cieux liquide engendr�es par les fuites un peu partout � travers les quartiers�. Des fuites largement confirm�es par les repr�sentants des associations de quartiers. Les responsables de l�ADE avouent quand m�me la faiblesse des moyens humains et surtout mat�riels dont l�Alg�rienne des eaux (ADE) dispose. Cependant, ils rassurent : �un plan de financement nous permettra d�acqu�rir ces moyens pour intervenir avec le maximum d�efficacit� �. Au sujet de la v�tust� des r�seaux le directeur de l�hydraulique pr�cisera que la r�fection totale des conduites et des stations de pompage est en cours et le taux d�avancement avoisine � l�heure actuelle les 80%, r�fection pour laquelle une enveloppe de 60 milliards de centimes a �t� consentie. S�agissant du manque de moyens mat�riels et m�me financiers, le chef de da�ra a pr�cis� : �Les citoyens n�ont pas � assumer les carences de l�administration et des gestionnaires� Ils ne doivent pas en faire les frais.� Et d�ajouter : �Nous mettons � votre disposition tous les moyens mat�riels et aussi financiers dont nous disposons car personne n�a le droit de priver d�eau des quartiers entiers pendant des jours, il y va de notre devoir, nous sommes pay�s pour cela et que ceux qui n�ont pas envie d�accomplir leurs devoirs n�ont qu�� laisser leur place. C�est aussi la cr�dibilit� de l�Etat qui est en jeu.� La d�cision importante qui a �t� prise a �t� celle de la mise sur pied d�une brigade d�intervention que l�ADE doit constituer dans les plus brefs d�lais. Le chef de da�ra a rappel� les termes de la circulaire �manant du minist�re du Commerce. �Les instructions qu�elle stipule seront appliqu�es � la lettre et contre tout commer�ant ou prestataire de service qui n�aura pas assur� sa permanence, les sanctions pr�vues seront appliqu�es �, a-t-il soulign�. Pour ce qui est des boulangers les pr�sents ont d�nonc� la vente en gros de pain par les boulangers, un pain qui est revendu dans les rues, plus cher et dans des conditions d�hygi�ne et de salubrit� plus que d�plorables. A ce sujet, une d�cision a �t� prise quasiment � l�unanimit�, � savoir l�interdiction absolue de la vente de pain sur les trottoirs, et dans ce sens, les services de s�curit�, pr�sents � cette r�union tout comme le repr�sentant de la DCP (direction de commerce) ont �t� instruits de proc�der � la saisie de ce pain. A propos de l�op�ration d�interdiction de la vente et de la saisie de ce pain en dehors des boulangeries, le r�le de la police a �t� rappel� : �L�instance ex�cutive reste la DCP, la police a seulement la charge d�assurer la s�curit� des agents du commerce en tant que force publique.�
Karim O.

EL MAIEN (A�N DEFLA)
Un b�b� de 2 ans p�rit carbonis� dans un incendie
Mercredi, vers 15 h, un incendie s�est d�clar� dans une habitation pr�caire, situ�e dans la commune d�El Maien, a quelque 45 km au sud-ouest de A�n Defla, pr�cis�ment au douar des Ouled Bendou. Selon des t�moignages, le b�b� de 2 ans dormait dans une chambre quand le d�part du feu a eu lieu et en tr�s peu de temps, la chaumi�re dont la toiture est faite de bouts de bois couvert de diss (un v�g�tal local), s�est embras�e alors que les parents �taient en dehors et n�ont pu intervenir. L��quipe de la Protection civile de l�unit� de Rouina qui a intervenu sur place n�a pu que d�gager l�enfant carbonis�. Le corps a �t� transf�r� vers la morgue de l�h�pital Sidi Bouabida d�El Attaf. Selon les premi�res constatations sur les lieux du sinistre, la cause du d�part du feu serait due � une surchauffe d�une multiprise a laquelle �tait branch� un t�l�viseur en marche. Ce genre d��l�ment �lectrique est tr�s utilis� dans les foyers et sa faible r�sistance entra�ne souvent ce genre de surchauffe, et l��lectricit� fait le reste. Ce sinistre survient, h�las, alors qu�une vaste campagne de sensibilisation de la population aux pr�cautions � prendre lors de l�utilisation des appareils �lectriques ou de chauffage au gaz, vient de s�achever et � laquelle ont particip� les �l�ments de la Protection civile et de la Sonelgaz, et ce, � travers les zones le plus recul�es de la wilaya. Ce type de campagne ne doit pourtant pas cesser parce que toute action p�dagogique est bas�e sur la r�p�tition.
K. O.

B�JA�A
Un g�n�ral cargo secouru par les gardes-c�tes
De gros moyens militaires des gardes-c�tes de B�ja�a ont �t� d�ploy�s, jeudi dernier, au large de la M�diterran�e, � quelque 30 km de Cap Carbon, suite � l�appel de d�tresse lanc�, vers 13h30, par un cargo nomm� le Cemprans, battant pavillon bahamas. Le navire, qui avait quitt� auparavant le port de Djendjen vide, se dirigeait, selon les autorit�s militaires, vers l�Espagne, avant de subir une soudaine avarie dans ses machines de combustion. Les gardes-c�tes de la capitale des Hammadites se sont imm�diatement rendus sur les lieux � bord de deux patrouilleurs, deux vedettes et un remorqueur de l�Entreprise portuaire de B�ja�a pour porter assistance � l��quipage du navire en question. L'op�ration s'est d�roul�e avec succ�s et a dur� plusieurs heures, avons-nous appris.
Kamel Gaci

BLIDA
24 bless�s graves dont 6 femmes et 7 enfants dans un accident de bus
Un bus de transport public en partance de Blida vers A�n Boucif (M�d�a) a chut� hier, vers 13 h, dans un ravin de sept m�tres de profondeur. Bilan : 24 bless�s graves dont six femmes et sept enfants qui ont �t� �vacu�s vers l�h�pital M�hamed-Yazid de Blida o� ils sont pris en charge. La plupart des accident�s ont eu des fractures au niveau des membres ainsi que d�autres traumatismes sur le corps, n�cessitant une observation m�dicale. Il est � noter que l�accident est survenu pr�s du lieudit Sidi El Madani, sur la route de M�d�a, � 10 kilom�tres au sud de Blida, et ce, lorsqu�un v�hicule l�ger de marque Renault R4 venant du sens oppos� a subitement bifurqu� sur la gauche. En voulant l��viter, le chauffeur du bus a perdu le contr�le pour se retrouver en bas de l�oued.
M. B.

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