A�N DEFLA
Projet de �march� mod�le� � Bourached
Une assiette de pr�s de 13 ha lui est consacr�e dans la commune de Bourached, au sud-ouest de A�n Defla, non loin de l��changeur de l�autoroute.
Selon la fiche technique pr�sent�e au ministre du Commerce Mustapha Benbada, qui vient de visiter le site, une enveloppe d�un montant de 280 milliards de centimes lui est consentie. En plus des 200 carreaux qui seront install�s, il comportera 2 ponts bascules de 40 tonnes chacun, 3 chambres froides � grande capacit� de stockage, 1 banque pour faciliter les op�rations financi�res, un poste de gendarmerie pour s�curiser le site, une salle de soins d�urgence� Il est destin� � drainer une production mensuelle de 30 000 t, soit 26 % de la production agricole globale de la wilaya. Selon les services de la Direction du commerce, il sera r�alis� en trois phases et son ach�vement total est pr�vu � l�horizon 2030. Le d�lai de r�alisation de la premi�re phase porte sur 33 mois et est cens� g�n�rer 500 emplois directs et 1 030 indirects. Selon M. Benbada, il l�a annonc� lors de sa visite, �ce march� constituera de par tous ses aspects, notamment sa gestion organisationnelle, technique et rationnelle un mod�le pour les 43 march�s pr�vus sur le territoire du pays dont 32 seront r�alis�s � moyen terme. On se doit de construire, en outre, 1 400 march�s dans les communes pour augmenter l�offre et, ainsi, diminuer les prix � la consommation�, a d�clar� le ministre, ajoutant �une fois le r�seau de march�s interactifs constitu�, l�Etat pourra jouer pleinement son r�le de r�gulateur et faire l��conomie des interventions d�urgences�. Par ailleurs, le ministre du Commerce a indiqu� que l�Etat a d�gag� une enveloppe de 200 milliards de dinars pour venir en aide aux collectivit�s locales, pour leur permettre d�op�rer une mise � niveau dans l�organisation des circuits commerciaux. Benbada a eu � visiter la grande surface UNO appartenant � la soci�t� Cevital qui a ouvert ses portes le 8 avril dernier et dont l�activit� n�a cess� de se d�velopper depuis. Pour preuve, les 1 500 000 visiteurs, les 500 000 baguettes de pain vendues, ainsi que les 150 tonnes de sucre, les 1 500 t�l�viseurs, les 150 tonnes de pomme de terre, et les 7 millions d�articles vendus. Lors de sa visite, le ministre a rappel� aux responsables que conform�ment � la loi, cette unit� n�a pas le droit de commercialiser une seule marque de t�l�viseurs et qu�elle doit ouvrir ses �tals � d�autres marques concurrentes. Lors de la visite qu�il a effectu�e au niveau de la ferme du plus gros producteur de pommes de terre de A�n Defla, le ministre a �voqu� la campagne d��radication des commerces informels et d�clar� que tout le monde ne doit pas se consacrer uniquement au n�goce mais diversifier les activit�s, notamment les jeunes qui doivent s�int�grer aussi dans le cycle de la production. Toujours � ce sujet, Benbada a ajout� : �Nos jeunes ne doivent pas se contenter de commercialiser les produits sous qualifi�s import�s mais se pencher un peu plus sur les produits locaux�. Cette r�flexion a suscit� chez beaucoup des r�serves. �Ces produits sous qualifi�s nous viennent d�ailleurs, de mauvaise qualit�, certes, mais � des prix abordables, ce ne sont pas ceux qui les vendent qui les importent mais ils sont import�s avec l�agr�ment des autorit�s, tout le monde le sait... alors pourquoi jeter la pierre � ces jeunes ?�, s�interroge-t-on. Toujours � propos des commerces informels, le ministre reconna�t que �les probl�mes se sont accumul�s depuis des ann�es et le d�ficit en march� est �norme� mais avec les mesures prises pour organiser tous les circuits commerciaux, nous arriverons � les harmoniser et chacun des commer�ants et des consommateurs trouvera son int�r�t mais aussi chacun doit comprendre que les solutions viendront progressivement �.
Karim O.

Un car d�rape et percute un arbre
Hier, t�t dans la matin�e, vers 6h30, un car immatricul� 02, assurant la liaison Hassi Messaoud-Chlef, � bord duquel se trouvaient une quinzaine de passagers, se rendant � Chlef, a d�rap� � cause de la chauss�e glissante suite aux chutes de pluie de la nuit, et a percut� un arbre, au du lieudit El Khadra, � 2 km de l�entr�e Est d�A�n Defla, sur la RN4. A l�arriv�e des �quipes de secours de la Protection civile, les occupants du car �taient sous le choc. Heureusement, on n�a enregistr� que deux bless�s qui ont �t� �vacu�s vers les UMC de l�h�pital Makour-Hamou, o� ils ont �t� pris en charge. Selon les premiers �l�ments de l�enqu�te et les t�moignages des passagers, le chauffeur �tait au volant une grande partie de la nuit non-stop. La fatigue, la baisse de vigilance et des r�flexes dues au manque de sommeil seraient � l�origine de cet accident qui aurait pu �tre plus dramatique. La brigade de la gendamerie d�A�n Defla a ouvert une enqu�te pour d�terminer les causes et les circonstances pr�cises de cet accident.
K. O.

AVEUX DU GARDIEN DE LA NOUVELLE PRISON EN CONSTRUCTION A BLIDA
�C�est moi qui ai mis le feu dans les bases de vie�
Alors que dans une premi�re d�claration � la gendarmerie, le gardien de la nouvelle prison en construction � Blida avait d�clar� que l�incendie des bases de vie implant�es � l�int�rieur de cette prison avait �t� provoqu� par des personnes inconnues, il est revenu sur ses paroles pour reconna�tre que c�est lui l�auteur du sinistre. L�acte criminel est survenu, en effet, suite � une altercation verbale avec quatre de ses amis qui lui ont tenu compagnie autour de quelques bouteilles de vin. La querelle s�est transform�e en bagarre � couteaux tir�s et le gardien sera poignard�. Ses copains prendront la fuite et lui, ivre, ne trouvera pas mieux que de se venger sur les bases de vie en les embrasant pour calmer sa col�re. L�enqu�te se poursuit toujours pour arr�ter les autres personnes. Pour rappel, deux bases de vie de la nouvelle prison en construction de Blida avaient �t� incendi�es dans la nuit de samedi � dimanche dernier vers 21h.
M. B.