Actualit�s : BOUIRA Des tracts d�AQMI font leur apparition � Tamelahth
Depuis plusieurs
semaines, des citoyens de la r�gion de M�ch�dallah, � 40 kilom�tres �
l�est de Bouira, font �tat de tracts portant le sceau d�AQMI et appelant
les populations vivant et ayant des champs sur les vastes contr�es de la
for�t de Thamellahth, � prendre leurs pr�cautions en �vitant de se
hasarder � inutilement� dans ces territoires, consid�r�s par AQMI comme
les leurs. Selon certaines informations concordantes, les terroristes d�AQMI se
sont m�me �vertu�s � se positionner en protecteurs des citoyens,
auxquels il est recommand� par cette organisation terroriste la
prudence, au cas o� il leur serait n�cessaire de s�aventurer dans ces
territoires. Les tracts �crits en arabe et en fran�ais, et placard�s un
peu partout sur les troncs d�oliviers, invitent la population � ne pas
s�aventurer dans ces territoires afin d��viter �les explosions de bombes
qui leur seront fatales �. Rien que �a. Selon nos informations, depuis
l�offensive de l�ANP men�e en octobre dernier dans la r�gion comprise
entre les communes d�El-Adjiba, Ahnif et Ouled Rached, les terroristes
d�AQMI dont le nombre est selon des sources tr�s au fait de l�activit�
terroriste sur le territoire de la wilaya de Bouira, plus de 80 �l�ments
� activer sur cette vaste �tendue compos�e d�une for�t dense et � relief
accident� et difficile d�acc�s, s�y sont repli�s. Pour rappel, durant
cette offensive, les forces de l�ANP avaient d�truit plusieurs casemates
dont l�une a �t� pr�sent�e comme �tant un d�p�t r�gional d�AQMI.
Parall�lement et pendant que l�ANP maintenait cette pression dans cette
r�gion, des �l�ments des services de s�curit� avaient r�ussi � arr�ter
un important chef d�AQMI � Chorfa, alors que dans le Sud, les �l�ments
de la gendarmerie avaient r�ussi � intercepter un camion dont le
chauffeur avait avou� avoir transport� des armes � destination des
�l�ments d�AQMI bas�s dans la r�gion de Thamellahth. Aussi, et face �
tous ces revers, les terroristes d�AQMI, plut�t que de quitter
d�finitivement les lieux, se sont simplement repli�s au-del� de la
localit� d�Assif N�Sidi A�ssa, pour occuper un territoire compris, cette
fois-ci, entre les deux communes de Ouled Rached et Ahnif du c�t� de la
wilaya de Bouira et la commune n�Ath Sidi Brahem du c�t� de la wilaya de
Bordj Bou-Arr�ridj. Cela �tant dit, notons que m�me si ce repli est
dict� par une situation induite par l��tau que les �l�ments de l�ANP
leur avaient impos�, il n�en demeure pas moins que ces terroristes osent
de temps � autre, certaines incursions et attaques parfois sanglantes, �
l�instar de celle op�r�e en d�cembre dernier par un groupe terroriste
dans le territoire de la commune d�Ahnif, pr�s d�Assif Oumarigh et qui
avait co�t� la vie � un colonel de l�ANP et un garde communal. Toutes
ces attaques sont l��uvre des terroristes d�AQMI bas�s essentiellement
dans la r�gion de Thamellahth dans la r�gion de M�ch�dallah avec un
effectif qui d�passerait les 80 �l�ments, mais aussi dans la r�gion de
Lakhdaria jusqu�� Sidi Yahia dans la r�gion d�Ain Bessem avec un
effectif qui avoisinerait les 200 �l�ments et dont la principale attaque
terroriste a �t� enregistr�e en janvier dernier contre un d�tachement de
patriotes charg�s de la surveillance du gazoduc Hassi-Rmel � Dellys et
qui a co�t� la vie � trois patriotes. Et au sujet de cette ins�curit�
r�gnante et qui se fait sentir de plus en plus chez une population
d�sempar�e surtout celle vivant dans les contr�es lointaines, rappelons
que dans la r�gion de Thamellahth, les populations essayent par tous les
moyens de fuir les lieux depuis le d�mant�lement des d�tachements des
gardes communaux qui assuraient jusque-l� une s�curit� irr�prochable
dans ces territoires. Au total, ce sont une dizaine de d�tachements de
la garde communale qui furent d�mantel�s sans que des unit�s de l�ANP ne
les remplacent ni n�assurent la s�curit� � ces populations. Une
situation incompr�hensible qui se traduit par un retour progressif de la
psychose qui avait r�gn� dans les ann�es 1990 et que les populations de
ces r�gions avaient cru un moment, comme faisant partie de l�histoire
ancienne.
H. M.
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