entre le MCA et l�ESS restera certainement dans les annales. Non seulement par la d�ferlante offensive des joueurs de Djamel Menad, visiblement tr�s excit� � l�id�e de prendre sa revanche sur un ensemble s�tifien qui lui avait, quand il �tait � la barre technique la saison derni�re, ravi le doubl�. Cette demi-finale, qui ne pouvait qu�attirer l�assistance des grands jours, marquera l�histoire du football national de par le niveau de jeu produit par les 22 acteurs. Ce qui remet en question toutes les id�es pr�con�ues pr�tendant que le football du cru est de mauvaise qualit�. Sauf que dans cette confrontation � enjeu majeur, tous les ingr�dients n��taient pas r�unis. Et l�, nous �voquerons l�arbitrage du trio conduit par Mehdi Abid-Charef. Le referee international, qui avait assur� l�office de la finale de 2012 erreurs d�appr�ciation sur nombre d�actions de jeu et a �t�, en outre, mal servi par ses assistants, auteurs de bourdes impardonnables qui pouvaient faire basculer l�issue des d�bats. A titre d�exemple, nous citons l�action qui verra Bougu�che subtiliser le cuir proprement des pieds de Benabderrahmane ou encore le penalty non siffl� quand un d�fenseur de l�ESS contr�lait le cuir de la main dans sa zone de v�rit�. Sur la premi�re action, Abid-Charef a signifi� une faute alors que sur la seconde, il a aval� son sifflet. Son premier assistant, M. Boulfelfel, n��tait pas mieux inspir�. Il levait son drapeau � tout bout de champ, signalant une position de hors-jeu imaginaire (sur Bougu�che) sur la premi�re offensive mouloud�enne du match et fermant les yeux sur nombre d�irr�gularit�s (anti-jeu et tacle par derri�re) des attaquants du MCA. Cela pouvait co�ter un (second) carton jaune et donc l�exclusion �� Bougu�che, encore lui, auteur d�une �norme faute sur Ziti, en deuxi�me mi-temps. Que dire aussi de cette �galisation des S�tifiens entach�e d�une nette position d�hors-jeu de Aoudia qui, revenu de sa position initiale, a particip� � l�action qui verra Nadji tromper Chaouchi. S�il est vrai que Babouche �tait revenu couvrir le buteur, la participation de Aoudia au but devait inciter le deuxi�me assistant de Abid-Charef lever son drapeau, car l�attaquant international de l�Entente a non seulement profit� de sa position initiale, mais a pris part, en d�viant le cuir de la poitrine ou de la main, c�est selon, � l��galisation. Ceci pour dire que tout n��tait pas parfait durant cette apr�s-midi footballistique marqu�e par un spectacle grandiose dans les gradins, un festival offensif sur le terrain, mais ternie par quelques approximations du trio arbitral, lesquelles fautes pouvaient, nous ne le r�p�terons jamais assez, d�boucher sur des d�rapages inconsid�r�s.
Le doubl� est-il possible pour le Doyen ?
Cette interrogation alimentait les d�bats men�s sur la toile, quelques heures apr�s la fin du choc MCA-ESS. Les deux �quipes qui ont fini par se d�partager en coupe d�Alg�rie doivent en d�coudre encore dans le challenge national de Ligue 1. Les S�tifiens, qui disposent de six longueurs d�avance sur leurs bourreaux en coupe, ont, �galement, un match de plus que les Alg�rois. Celui-ci sera jou� ce mardi, � Alger, face au CR Belouizdad. Un adversaire visiblement d�motiv�. Le Chabab, qui vit des moments rendus difficiles par la crise financi�re qui secoue le club, est-il d�j� en vacances ou continuera-t-il � jouer le jeu jusqu�au bout ? C�est cette �quation qui d�terminera, somme toute, si les S�tifiens f�teront leur sixi�me titre national d�s ce mardi � Alger. Et pour cause ! Avec une marge de neuf points sur le MCA, et � cinq journ�es du terme du championnat, l�on voit mal comment le MCA ou l�USMH, l�autre dauphin, peuvent d�tr�ner les Bianconeri. Dans le meilleur des cas (cinq victoires sur les cinq matches restants), les Mouloud�ens d�Alger termineront cet exercice avec 61 points. Soit le m�me nombre d�unit�s qu�engrangerait l�ESS en remportant ses trois matches � domicile. Les S�tifiens, sacr�s champions d�hiver, seraient alors les heureux laur�ats de ce challenge national 2012-2013. C�est la certitude que veut d�gager le responsable du club des Hauts-Plateaux, Hassan Hamar. �Ne vous inqui�tez pas, nous serons champions�, a-t-il indiqu� � la presse en fin de partie du match de ce vendredi contre le Mouloudia d�Alger dont les joueurs, � l�image de Besseghir, caressent le r�ve d�un doubl�. �Apr�s la qualification en finale, place au championnat o� nous comptons jouer nos cartes jusqu�au bout�, d�clarait le lat�ral droit mouloud�en.
M. B.