Actualités : LES TRAVAILLEURS DE L’ETUSA À ALGER EN COLÈRE
Cession en vue de la gestion des téléphériques à un partenaire étranger



La gestion des téléphériques de la capitale sera-telle cédée à un partenaire étranger, plus précisément français ?

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Pour les travailleurs de l’entreprise, l’interrogation n’a pas lieu d’être, eux qui, justement, soupçonnent leur direction d’avoir engagé des pourparlers avec un partenaire étranger. Des discussions et des tractations qui seraient tout prêt d’être finalisées et les travailleurs avancent même une date, celle du 1er Mai prochain, pour la cession officielle de la gestion des téléphériques de la capitale à Poma Galsky. Une cession que les 7 sections syndicales de l’entreprise (siège, maintenance, transport universitaire, chauffeurs et receveurs, contrôleurs et logistique) tout récemment mises sur pied, assimilent tout simplement à du «bradage» de ce qu’ils considèrent comme étant «un patrimoine hautement symbolique de l’ex-RSTA». De ce fait, elles soutiennent «rejeter tout projet de cession de cet outil de travail, fierté des Algérois, comme ce fut le cas du tramway», quitte à engager un bras-de-fer avec la direction en menaçant d’observer une grève, tout prochainement. Pour Nazim Aouiche, secrétaire général de la section syndicale de l’unité d’El Harrach (transport universitaire), «il n’est pas question pour les travailleurs de se laisser faire comme ce fut le cas pour le tramway cédé à la STRAM». Notre interlocuteur tiendra, d’ailleurs, à imputer le retard délibérément mis par l’administration de l’entreprise, pour la confection des griffes des diverses sections syndicales, tout récemment créées, sur le compte de «la volonté de la direction, de mener à bon port le projet de cession prévu pour être finalisé le 1er Mai prochain». Du côté de la direction générale de l’ETUSA, c’est motus et bouche cousue. La chargée à la communication au sein de l’établissement s’est, au premier contact, montrée disponible pour parler du sujet avant de se «ressaisir» et a promis d’en discuter dans «quelques minutes». Une seconde conversation qui n’aura, malheureusement pas lieu, notre interlocutrice ayant préféré ne pas répondre à nos incessants rappels.
M. K.

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