Des figures de proue, des personnalités nationales et de simples citoyens. L’enterrement de Cheikh Kermali, décédé samedi à l’âge de 82 ans, a été un autre moment historique pour celui qui a offert à l’Algérie ses plus beaux titres de noblesse.
Cette foule nombreuse l’a accompagné, les visages défaits, à sa dernière demeure, au cimetière de la ville d’Aïn Fouara, Sidi El-Kheir. Tous se souvenaient de la bonhomie d’un footballeur racé, d’un homme de défis, qui a su offrir au football algérien, l’EN et le MCA particulièrement, des consécrations fabuleuses. Des présidents de club, Saïd Allik (USMA), Hannachi (JSK), Yahi (USC), ses compagnons au sein de l’EN du FLN, ses élèves et anciens joueurs, Salah Assad, Meftah, Yahi et d’autres encore ont marqué de leur présence cette cérémonie funèbre à laquelle ont également assisté le wali de Sétif, Abdelkader Zoukh, et l’ensemble de la famille de l’ESS. Homme affable et extrêmement courtois, très communicatif avec les médias, quelles que fussent les circonstances, Kermali «vivait» le football pour lequel il a sacrifié toute sa vie. Même quand il luttait courageusement contre la maladie, il n’avait de cesse de se renseigner sur les choses du football, sur le parcours de ses équipes favorites et celui de l’équipe nationale qui lui fit verser, le soir du 16 mars 1990, de chaudes larmes de bonheur. Qu’il repose en paix.
«A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.»
M. B.

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