Actualités : PRA
Succession réglée



L’instance chargée de la préparation du 5e congrès du Parti du renouveau algérien (PRA) a présenté, hier, dans une conférence de presse tenue au siège national, sis au 8, avenue de Pékin, à El Mouradia, le seul candidat au secrétariat général du parti, Abderezak Smaïl en l’occurrence.


Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Occupant le poste de secrétaire général du PRA en 2004, il s’est vu retirer la confiance par ses pairs avant de créer, la même année, la Commission nationale de l’amnistie générale (CNAG) et faire campagne pour le projet de réconciliation nationale. Une organisation de la société civile qui se compte parmi les soutiens au président Bouteflika et qui a implosé à coups d’accusations entre ses membres fondateurs. Originaire du village frontalier de Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, Abderezak Smaïl a exprimé clairement sa position hier : «Nous sommes pour la continuité du régime politique en place. Nous prônons l’amnistie générale parce que non seulement elle est inéluctable, mais c’est la seule solution en perspective pour le bien du pays. Nous allons ainsi prendre part à la présidentielle de 2014 et en force.». Pour un appel à un quatrième mandat pour Bouteflika, il en dresse y compris les contours politiques : l’amnistie totale. Projet dont le président avait fait son cheval de bataille lors de sa campagne électorale pour le troisième mandat en 2009 mais qu’il n’a pu réaliser. Bref, la commission nationale de préparation du 5e congrès, que préside Hacen Boulatika, qui, faut-il le rappeler, fut l’un de ceux qui avaient conduit la fronde contre ce même Abderezak Smaïl en 2004, n’a pas encore clôturé l’opération de dépôt des candidatures. «La porte est ouverte jusqu’à la fin du mois d’avril en cours», a-t-il précisé. Et d’ajouter : «Nous aspirons tenir le congrès avant le 15 mai. Nous avons élaboré le projet du statut du parti et l’avons soumis au débat des militants de la base. Nous n’avons pas encore récolté toutes les propositions pour apporter les retouches nécessaires sur le document à proposer aux congressistes ». Il convient, enfin, de signaler que la liste des congressistes, qui sont au nombre de 655, représentant 40 wilayas, n’est pas définitive. «D’autres délégués des wilayas du Sud devront être intégrés», a-t-il conclu.
L. H.

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