Contribution : Les Algériens et la première guerre mondiale
Faut-il commémorer le centenaire de 1914-1918 ?


Par Mostefa Zeghlache(*)
1- 1914-1918 : d’une guerre européenne à une guerre mondiale ?
Il y a cent ans, l’Europe s’embrasait entraînant dans son sillage d’autres pays et d’autres peuples non européens. Considérant son étendue géographique, le nombre d’Etats et de soldats impliqués dans le conflit, le nombre de victimes civiles et militaires dénombrées et de destructions occasionnées, ce fut la première guerre «totale» jamais connue auparavant par l’humanité.
Qu’on en juge. La Première Guerre mondiale a mobilisé plus de 60 millions d’hommes, dont près de 9 millions sont morts, essentiellement sur le champ de bataille européen, et près de 20 millions ont été blessés, dont beaucoup furent estropiés à vie.
Sans vouloir nous attarder sur l’aspect événementiel de cette grande guerre, qui a fait l’objet d’une quantité impressionnante d’écrits et de films documentaires, rappelons seulement que l’étincelle qui a fait exploser l’Europe est partie de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, un certain 28 juin 1914, avec l’assassinat, par un extrémiste serbe, de l’Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois. Le conflit s’était déclenché en Europe, mettant en opposition deux pôles d’alliances connus sous l’appellation de «Triple-Entente» et de «Triple-Alliance», avant de s’étendre au Moyen- Orient, en Afrique et au-delà. D’abord européen, le conflit prit le caractère mondial avec, notamment, la participation de grandes puissances non européennes, comme les Etats- Unis d’Amérique et le Japon.
A noter qu’une seule puissance musulmane y avait participé, il s’agit de l’Empire ottoman entré en guerre du côté de la «Triple-Alliance», en particulier l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Le conflit mondial a cessé en 1918. La Première Guerre mondiale, qui avait pour soubassement une lutte d’intérêts et d’influence entre puissances européennes, avait engendré de profonds bouleversements dans la configuration géopolitique de l’Europe, qui s’étaient étendus au Moyen-Orient, et à l’Afrique.
Ceci pour les faits connus et reconnus par tous les historiens.
Aujourd’hui, un siècle après, le monde s’apprête à commémorer cette «sale» guerre qui a eu son lot de victimes parmi les peuples colonisés, dont le peuple algérien. Celui-ci a souffert dans sa chair des affres du conflit qui a endeuillé de nombreuses familles et saigné son économie.
Alors commémorer le centenaire de cette guerre est-il envisageable pour l’Algérie de 2014 ? Si oui, pourquoi et comment le faire? Avant de tenter d’y répondre, il serait intéressant d’examiner d’abord et sommairement quels ont été les sacrifices imposés par la puissance coloniale au peuple algérien et à son économie (effort de guerre) et quel sens donnait la population algérienne à ce conflit ?
Dans ce contexte, il y a lieu de rappeler que la contribution des Algériens à l’effort de guerre de la France coloniale et de ses alliés a été de trois ordres : les soldats sur le front, les travailleurs dans les usines, les champs et dans les services et les produits agricoles et miniers.

2 - Les Algériens aux champs de bataille
Rappelons que bien avant le début des hostilités qui devaient marquer le déclenchement de la Première Guerre mondiale, en particulier la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie, le 28 juillet 1914, la France coloniale disposait déjà de supplétifs militaires algériens connus sous les noms de spahis, au nombre de 600, et de tirailleurs, au nombre de 28 930 hommes. Au fur et mesure que la France s’engageait dans la guerre, le nombre d’Algériens mobilisés sous différents statuts atteindra, au bout du compte, 82 751 appelés, 87 519 engagés et 2 479 réservistes(1), soit un total de 172 749 soldats algériens ayant effectivement combattu du côté de la France coloniale et de ses alliés, de 1914 à 1918.
D’autres sources parlent de 173 000 «Algériens musulmans», dont 87 000 engagés mobilisés par la France(2).
Les sources proches des milieux coloniaux minimisent l’importance numérique de la participation des «indigènes d’Afrique du Nord» réduite à «environ 80 000 soldats, dont plus de 40 000 engagés volontaires makhzen ou goumiers (qui) ont été fournis aux armées et ont concouru à la défense, soit de la métropole, soit du Maroc, soit de la Tunisie, soit de l’Algérie elle-même…»(3).
Mais peu importe le nombre de ceux qui ont été amenés, de gré ou de force, à connaître les affres du champ de bataille. Le plus important à retenir est que 25 711 n’ont plus revu leurs foyers, car morts ou portés disparus. Le pourcentage d’Algériens morts pour une cause qui n’était pas la leur et pour défendre un pays qui n’était pas le leur, est évalué à près de 15% des effectifs mobilisés pour le front. Au nombre de morts et de disparus s’ajoute celui des blessés qui s’est élevé à 72 035 dont 8 779 mutilés à vie.
L’empire colonial a constitué, pour la France, un précieux réservoir de «chair à canon» comme l’indiquent B. Stora et A. Ellyas en écrivant : «On peut estimer que l'empire français a fourni, en quatre années de guerre, entre 550 000 et 600 000 “indigènes” à la “mère-patrie”. Plus de 450 000 vinrent combattre en Europe, dont 190 000 étaient des Maghrébins (essentiellement des Algériens)…» Cet empire a pesé de tout son poids sur l’issue finale de la guerre, remportée par la France et ses alliés.
En Algérie, le service militaire obligatoire avait été institué par décrets des 31 janvier et 3 février 1912(4). En fait, les jeunes conscrits n’allaient pas passer leur service militaire de trois ans, mais étaient «détournés» pour aller se battre, contre leur gré, sur le front en Europe. A l’image de nombreux autres soldats coloniaux et peut-être, plus que certains, les soldats algériens s’étaient
illustrés par leurs hauts faits d’armes, leur courage et leur esprit de sacrifice. Ces qualités au combat sont louées par les autorités civiles et militaires françaises elles-mêmes, ainsi que certains historiens.
L’un d’eux, le député Henri des Lyons de Feuchin écrivait, dans un «rapport sur le bilan des pertes en morts et en blessés des nations belligérantes» présenté en 1924, que «le rôle joué pendant la grande guerre par les indigènes algériens a été grand, leur sang s'est mêlé au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquérant des droits légitimes par des sacrifices communs... Leur apport a notamment été très important dans les semaines décisives de septembre 1914 lors de la Bataille de la Marne».
Aux déclarations et rapports relativement objectifs de certains responsables et historiens français sur la contribution des soldats «indigènes» de l’empire colonial français au cours de la Première Guerre mondiale, s’ajoutent les nombreuses citations collectives à l'ordre de l'armée des régiments de tirailleurs nord-africains (algériens, tunisiens et marocains). Malheureusement, cette reconnaissance du sacrifice algérien n’est pas une vertu que l’on retrouve auprès de l’ensemble de la classe politique française de l’époque. En effet, certains, comme le gouverneur général d’Algérie de l’époque (1911-1918), Charles Lutaud, considère le sacrifice de l’«indigène» pour la France comme une sorte d’obligation morale et une recherche «d’ascension et de civilisation» que seule la «mère patrie» peut lui procurer.
Dans un lyrisme qui cache mal une mentalité rétrograde de colonisateur dans sa relation avec le colonisé, ce même gouverneur général écrivait : «(…) Dès les premiers jours des hostilités, l’indigène s’est donné à nous franchement et sans réserve… D’un mouvement rapide, dont le caractère-primesautier avait quelque chose de touchant. Il s’est resserré contre nous. On dissertera sur le point de savoir si ce don si spontané a été instinctif ou réfléchi. Les deux hypothèses, remarquons-le, seraient également favorables à la souveraineté française, qui contient par elle-même une si haute puissance d’attraction et exerce un prestige si particulier sur les peuples ou s’éveille un désir d’ascension et de civilisation. Pour nous, la réponse n’est point douteuse. Cette adhésion à notre cause a été voulue par les indigènes.»(5)
Toute une littérature pour tenter de faire croire que si «l’indigène» se fait tuer «instinctivement» pour la «mère patrie», la France coloniale, c’est parce qu’il y trouve son compte en «ascension» et en «civilisation» !
Dans le même contexte, Augustin Bernard, dans un ouvrage publié en 1916 expliquait l’engagement des Algériens sur le champ de bataille par une sorte d’adhésion à l’«œuvre civilisatrice» de la France. Il écrit en substance que «nos auxiliaires indigènes, tirailleurs et spahis, ont eux aussi signé de leur sang leur association à notre œuvre commune de civilisation et de progrès» !(6)
Comme on peut le constater, la propagande coloniale de l’époque ne se contentait pas de minimiser la capacité de discernement de l’Algérien colonisé qui se contenterait de suivre aveuglement le «maître» vers le champ de bataille, mais souligne que s’il lui arrive de réfléchir et de tenter de comprendre le monde qui l’entoure, cela ne pouvait être qu’en référence à l’«œuvre civilisatrice» de la France. La mystification de l’histoire trouve en la littérature coloniale toute sa perfidie. La contribution algérienne à l’effort de guerre de la France a aussi revêtu un aspect économique et social.

3- La contribution économique
Nous savons que le vecteur central de la colonisation française en Algérie a été la dépossession des Algériens de leur principale source de subsistance, la terre. De nombreux auteurs algériens, français et autres ont traité de cette question sur laquelle il est inutile de revenir. Par contre, ce qui nous parait opportun de rappeler est le lien intime entre cette politique coloniale et la grande guerre.
Dès les premières années de la conquête, les autorités coloniales ont engagé un processus de dépossession des Algériens de leurs terres par trois principaux moyens : le changement du statut juridique des propriétés jadis collectives et qui sont démembrées en parcelles individuelles vulnérables (voir à ce sujet les effets du senatus consulte de 1863 et de la loi Warnier de 1873), l’achat des terres ainsi parcellisées, à bas prix, par des colons, auprès de propriétaires autochtones le plus souvent croulant sous les dettes(7) et surtout l’expropriation des douars qui s’étaient révoltés contre l’envoi des jeunes au front.
La dépossession de nombreuses familles algériennes visait surtout le nord fertile du pays. B. Stora écrit que «selon l’historien C. R. Ageron, 870 000 hectares vont être ainsi livrés aux colons entre 1871 et 1919».(8) Ce processus a engendré l’exode rural et l’apparition d’un «lumpenproletariat» (prolétariat en haillons) dans les centres urbains. Ces «marginaux» de la société coloniale étaient en proie aux formes les plus abjectes de la misère et constituaient, par conséquent, des «proies» faciles pour leur enrôlement au sein de l’armée coloniale. S’engager était, pour eux, synonyme de garantie d’un gagne-pain, aussi minime soit-il. C’est donc la misère et l’exclusion qui ont poussé nombre de jeunes Algériens à se porter «volontaires» pour se battre au front. Ce ne sont ni l’œuvre «civilisatrice» de la France ni la recherche «d’ascension et de civilisation» qui auraient motivé leur engagement.
Par ailleurs, de 1914 à 1918, le nombre de travailleurs «indigènes recrutés» par l’administration coloniale est estimé à plus de 78 000 personnes. Durant cette période, les Algériens occupés dans le secteur agricole (fermes et champs) et le secteur industriel, en particulier celui de l’armement, de la métropole sont estimés à 132 000 travailleurs. D’autres sources évaluent ce nombre à près de 220 000 personnes.
En tout état de cause, Charles Robert Ageron précise qu’«en 1918, plus du tiers de la population musulmane indigène masculine de 20 à 40 ans se trouvait en France, soit à titre militaire, soit comme travailleurs volontaires ou requis. Cette expatriation massive de jeunes hommes eut non seulement les conséquences démographiques que l’on devine, mais des effets économiques, sociaux et psychologiques considérables. Ce n’est pas impunément que l’on arrache 225 000 hommes à leur milieu traditionnel pour les mettre en contact direct avec le peuple qui leur impose sa loi».(9) Aux aspects économiques et sociaux de la participation des Algériens au conflit, s’était ajouté l’envoi, à la Métropole en guerre et le plus souvent par voie de réquisition, de denrées agricoles et de produits miniers.

4- La résistance : insoumissions, désertions et répression
De 1914-1917, la résistance des Algériens insoumis ou déserteurs a été soutenue par de nombreuses tribus. Mais eu égard à la disproportion du rapport de force entre résistants et armée coloniale, la résistance était limitée dans le temps. De plus, elle manquait cruellement d’armes modernes de défense. De son côté, l’autorité coloniale faisait toujours appel à la troupe surarmée pour procéder, le plus souvent, à des massacres à grande échelle. La résistance avait touché surtout les douars les plus pauvres. Elle était spontanée et «sans direction et fut donc facilement écrasée». De même, les biens des familles qui s’étaient soulevées, notamment les terres, étaient séquestrés. Dans ce contexte, l’historien Augustin Bernard indique que «… dès les premiers mois de 1914, se manifestèrent les premières résistances de la part des conscrits…». Il souligne que la «résistance et la révolte d’insoumis et de déserteurs dans de nombreux douars d’Algérie avaient entraîné l’envoi de la troupe et une répression sanglante».(10)
Par ailleurs, la réquisition de travailleurs se métamorphosait en incorporation dans l’armée. Aux facteurs endogènes de larésistance algérienne aux mesures d’embrigadement forcée des jeunes, on doit ajouter celui de l’influence allemande sur le monde musulman.
En effet, en 1898, Guillaume II, roi de Prusse et empereur d’Allemagne, s’était rendu en Palestine sous domination ottomane. Au cours de sa visite, il s’était notamment recueilli sur la tombe de Salah Eddine El Ayoubi et s’était déclaré l’ami de 300 millions de musulmans. Mieux encore, il avait opposé une fin de non- recevoir à la demande du leader sioniste Theodore Herzl, reçu le 2 novembre de la même année, de créer un foyer national juif en Palestine. Guillaume II, l’ami des musulmans, était aussi l’allié du sultan Ottoman Abdul Hamid II. Cette visite eut un retentissement très favorable auprès des populations musulmanes, notamment celles des pays colonisés comme l’Algérie. Rappelons que lors de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne impériale était l’alliée de l’Empire ottoman. En toute logique, elle a mis à profit cette sympathie pour inciter les peuples musulmans à se soulever contre l’oppresseur étranger. Donc, ce n’est pas par hasard si les Algériens, notamment ceux des douars des Aurès, chantaient et louaient les vertus de «El Hadj Guilloum».
L’activisme allemand n’était par pour plaire aux autorités coloniales qui tentaient d’en minimiser les effets sur la population autochtone dont elles louaient la «fidélité à la France». La propagande allemande s’est aussi exercée sur prisonniers algériens capturés au front comme l’indique A. Bernard : «Les Allemands ont tenté par tous les moyens, promesses et menaces, de débaucher les prisonniers musulmans réunis au camp de Zossen, près de Berlin et de les envoyer servir la Turquie ; ils ont employé, à cet effet, un fils d’Abdelkader, l’émir Ali Pacha. Ces tentatives, contraires aux lois de la guerre et soutenus par les moyens les plus condamnables, se sont heurtées à de vives résistances… Les Allemands escomptaient, pour le lendemain de la déclaration de guerre, des révoltes des colonies françaises et anglaises… Pour allumer cet immense incendie, ils faisaient fonds sur le fanatisme musulman, qu’ils s’efforçaient de surexciter dans le monde entier… Les indigènes de l’Inde, de l’Egypte, de l’Afrique française, du Caucase étaient excités contre leurs maîtres»(11).
Par ailleurs, s’il serait possible de parler d’«effet positif» de la mobilisation algérienne lors des deux grandes guerres, il se limiterait à l’influence de certains intellectuels de gauche et de syndicalistes français sur les intellectuels et travailleurs algériens, surtout ceux vivant en métropole. L’attitude revendicative et parfois anticoloniale de cette catégorie de Français permettra aux Algériens d’affiner leur combat politique contre le joug colonial. Aussi, ce n’est pas un hasard que ce soit en France, en ce milieu, qu’est né au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926, le premier parti nationaliste algérien, l’Etoile nord- africaine qui revendiquera clairement et pour la première fois, l’indépendance du pays.

5- Commémoration du centenaire en Algérie ?
Considérant que la présence de soldats «indigènes» à côté des soldats français sur le front a eu pour effet de «fusionner et de rapprocher les races» (pas les peuples, évidemment), A. Bernard conclut que, dans ce contexte, la guerre a été un facteur de rapprochement beaucoup plus efficace que toute mesure politique visant le même objectif(12). Mais l’histoire nous apprendra, par la suite, que ces «indigènes», morts ou ayant survécu aux épreuves de la guerre, n’ont constitué, en fait, que «la chair à canon» dont avait besoin la métropole pour mener sa guerre.
Une fois celle-ci terminée, les morts ont eu droit à une stèle commémorative collective, et les survivants à de simples médailles et, au mieux, à une maigre pension. Le rapprochement des «races», dont se vantait l’historien français ne se fera qu’à distance, avec un gouffre de séparation entre les deux communautés, algérienne et française. D’ailleurs, ce «scénario» se répétera après la Seconde Guerre mondiale.
Les droits légitimes dont parlait aussi Henri des Lyons de Feuchin sont demeurés à l’état de vœux pieux. Aujourd’hui qu’il est question de commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale, il est légitime que nous réfléchissions, nous Algériens, au sens à donner à cet événement. Faut-il l’ignorer et laisser les historiens seuls «disséquer» l’histoire, chacun à sa manière, ou doit-on considérer que le peuple algérien est aussi concerné que les autres peuples, pour avoir payé le prix du sang, quand bien même il l’avait fait contre son gré et pour une cause qui n’était pas la sienne ? Ceux parmi nos grands-parents qui sont morts au front, comme ceux qui ont été touchés par la répression féroce de l’armée coloniale dans leurs villages, suite à leur opposition à la guerre, constituent non pas des victimes de la grande guerre, mais de la politique coloniale dans son ensemble.
Pour cela, ils méritent notre considération et notre respect. Ils ne se sont pas battus pour leur pays (occupé) certes, mais ils ne se sont pas battus contre lui, non plus.
Leur mémoire doit être respectée et honorée en tant que telle. Il pourrait en être de même pour nos grands-parents tombés sur le champ de bataille lors de la Seconde Guerre mondiale. Le débat à ce sujet mérite d’être engagé, à l’occasion de ce centenaire, sans passion et avec lucidité et raison. Il s’agit après tout, pour nous Algériens, de nous réapproprier un pan de notre histoire contemporaine, tout au plus.
M. Z.
(*) Ancien cadre du MAE

Références bibliographiques :
1 et 9, Charles Robert Ageron : L’histoire de l’Algérie contemporaine. De l’insurrection de 1871 au déclenchement de la guerre de libération 1954. Tome 2 Paris P. U. F. 1969.
2 et 8, Benjamin Stora et Akram Ellyas Les 100 portes du Maghreb. Ed Dahlab Alger 1999.
3-P. P. Pradier et M. Besson : L’Afrique du Nord et la guerre. Librairie Félix Alcan Paris 1918.
4- 6-10-11 et 12- Augustin Bernard
5- Georges Boussenot : La France d’Outre-Mer participe à la guerre. Librairie Félix Alcan Paris 1916.
7- Souad Mokdad Domination coloniale et rupture nationaliste. OPU Alger 1984.
Pour plus d’informations sur le sujet, les ouvrages suivants pourraient être consultés (la liste est proposée à titre indicatif. Le thème de la contribution algérienne a fait l’objet de nombreuses publications tant algériennes que françaises et autres) :
- Mahfoud Kaddache : L’Algérie dans l’histoire (les résistances politiques 1900-1954). Alger OPU/Enal 1987
- Belkacem Recham, Les musulmans algériens dans l’armée française 1919-1945, Paris, Montréal, L’Harmattan, 1996.
- Adolphe Messimy, Mes souvenirs, Librairie Plon, 1937.
- Jacques Frémeaux, Les colonies dans la Grande Guerre, 1914-1918, Editions, 2006.
- Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, Culture coloniale, la France conquise par son Empire (1873-1931), Editions Autrement, 2002, p.117
- Georges Boussenot : La France d’Outre-Mer participe à la guerre. Librairie Félix Alcan Paris 1916.

 



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