Culture : Festival national de la musique andalouse Sanaa
Bibane El Andalous de l’espoir
Aujourd’hui à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El-Feth,
ce sera l’ultime soirée de la 8e édition du Festival national de la
musique andalouse sanaâ. Cette soirée de clôture dont l’entrée est sur
invitation verra, notamment, la tenue d’une cérémonie de remise de prix
aux lauréats du concours et d’un concert de Noureddine Saoudi, Hamid
Khedim et Imene Sahir.
Huit associations participent au concours officiel du festival : Ahbab
Cheikh Sadek Bedjaoui (Béjaïa), Anadil El Djazaïr (Cheraga, Alger), Amel
El Andalous (Tiaret), Bibane El Andalous (Bordj Bou-Arréridj), Diar El
Andalous (Blida), El Othmania (Ténès), El Bachtarzia (Koléa, Tipasa) et
El Maghdiria (Mascara). La cérémonie d'ouverture a été marquée par un
hommage au chantre de la musique andalouse, cheikh Omar Bensemmane
(1906-1972), l'un des fondateurs de l'association El Djazaïria. Le
premier concert musical du festival a été, d’ailleurs, animé par Yacine
Bensemmane, fils du défunt artiste et par la troupe de l'association El
Amraouia de Tizi Ouzou. Les différentes soirées musicales ont été
précédées par des conférences animées par Fazilet Diff, Hassen Salah
Boukli, Abdelkader Bendamèche, Hafid Mouats et Noureddine Saoudi. Deux
associations se sont distinguées durant cette manifestation artistique
annuelle. Ce sont Amel El Andalous de Tiaret et Bibane El Andalous de
Bordj Bou-Arréridj, originaires de deux villes dont on pensait qu’elles
ne vibraient pas aux rythmes de la sanaâ andalouse. Créé en 2007, le
Festival national de la musique andalouse sanaâ vise à préserver et
valoriser le patrimoine culturel immatériel que représente ce genre
musical (sanaâ), appelé aussi «L’école d’Alger» de la musique andalouse,
par rapport au hawzi de Tlemcen et le malouf de Constantine.
K. B.
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