Régions : TIPASA
Les perspectives halieutiques à l’horizon 2020
Plusieurs opérations sont envisagées à l’horizon 2020
dans le sillage du développement de l’activité halieutique, notamment
dans le cadre de l’accompagnement de l’investissement privé, où il est
noté l’accompagnement et la remise en état des navires de pêche, à
hauteur de 126 projets et de l’achèvement de la reconversion de 5 unités
de pêche, soit un total de 147 projets, induisant une production
prévisionnelle de 6 000 tonnes de poissons et offrant 1 400 emplois.
S’agissant de l’investissement public et la création de sites de pêche
traditionnelle, il est noté l’achèvement de 2 structures de
commercialisation et la création de 2 sites de pêche traditionnelle,
permettant de produire annuellement 1 000 tonnes de poissons et
d’employer 600 pêcheurs.
Pour l’ensemble de ces opérations, il est attendu, à l’horizon 2020, la
production de 16 000 tonnes de poissons annuellement, la création de 2
000 nouveaux postes d’emploi et la préservation de 13 000 autres, ainsi
que la formation de 2 000 nouveaux marins. L’ensemble de ces activités
implique le développement de l’élevage maritime aquacole et la
contribution de l’aquaculture au centre du développement agricole.
S’agissant du volet pisciculture marine off-shore, il est prévu
l’exploitation au niveau de Aïn-Tagouraït, près de Tipasa, de 20
hectares en mer, pour une production envisagée de 2 400 tonnes
annuellement et employant 40 agents, permettant de produire par élevage
intensif du loup de mer et de la daurade royale à travers 32 cages
dédiées à l’élevage en cages flottantes.
Les espèces élevées par alevinage dans des cages flottantes sont
constituées essentiellement de la dorade royale provenant de France pour
une production envisageable de 600 tonnes annuellement dont la récolte
démarre en février 2018.
Quant à la production des moules et des huitres, la ferme conchylicole
de Aïn-Tagouraït est en avance car il y a déjà l’installation de cinq
nouvelles filières dont deux pour les moules, une pour les huitres, une
pour les coquilles saint-jacques et une filière pour les palourdes, soit
une production annuelle globale de 50 tonnes, où seront employés 12
agents, qui activeront sur une superficie de plus de 1 800 m2 en terre
ferme et 5 hectares en mer ouverte.
Houari Larbi
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