Faits divers : Pénétrante de Tizi-Ouzou
120 travailleurs du chantier de Djebbahia licenciés, interpellent les
pouvoirs publics
120 travailleurs contractuels du chantier de
Djebbahia et travaillant pour le compte de la société turque Ozgün
réalisatrice de la pénétrante de Tizi-Ouzou, ont été récemment écartés
par cette entreprise qui a refusé de renouveler les contrats à certains
d'entre eux alors que d'autres dont les contrats courent toujours, elle
les a libérés en leur payant les mois restants.
D'après ces travailleurs en colère, ils auraient accepté la fin de leurs
contrats les liant à cette société avec laquelle ils travaillaient
depuis des années, c'est-à-dire depuis le début des travaux de cette
pénétrante il y a un peu plus de trois ans, s'il s'était agi de la fin
du projet.
Or, ce n'est pas le cas puisque cette société, selon eux, aurait décidé
de résilier leurs contrats pour ramener une main-d'œuvre étrangère
depuis la Turquie.
Aussi et tout en réclamant les indemnités de départ pour ceux dont les
contrats sont toujours en cours, fussent-ils pour un mois, ils demandent
aux autorités du pays au plus haut niveau d'intervenir pour faire
appliquer à ces sociétés étrangères les lois de la République qui les
obligent à recruter la main-d'œuvre locale.
Pour rappel, alors que la pénétrante de Béjaïa qui a démarré presque en
même temps, avance d'une manière plus ou moins acceptable puisque, une
partie non négligeable du tronçon de 40 kilomètres entre l'échangeur d'Ahnif
et la sortie Est a été déjà livrée en attendant un autre tronçon de 30
kilomètres qui sera livré, selon les déclarations des responsables,
avant novembre prochain, la pénétrante de Tizi-Ouzou peine à voir le...
bout du tunnel. Il est vrai que pour le cas de la pénétrante de
Tizi-Ouzou, de tunnels et surtout de viaducs, il n'y en a que cela et
par dizaines sur toute la longueur de 48 kilomètres dont une douzaine
sur le territoire de la wilaya de Bouira. Une distance minime mais au
relief accidenté et surtout au sol glissant qui nécessite pour toute
cette partie des viaducs dont un sera considéré, une fois réalisé, comme
le plus haut et le plus long d'Afrique.
Mais pour le moment, les choses avancent plutôt mal que bien.
Probablement à cause de la complexité des ouvrages d'art.
Y. Y.
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