Actualités : Son mandat ira jusqu’à 2020
Le Conseil national de la famille installé hier


Les membres du Conseil national de la famille et de la femme ont été officiellement installés hier. La ministre de la Solidarité dit compter sur sa composante pour enrichir les recherches dans les domaines des droits des femmes et des enfants.
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
- Nouveau mandat pour le Conseil national de la famille et de la femme. Ses membres ont été mandatés pour y siéger jusqu’à 2020 sous la présidence de Madame Nadia Billal.
La ministre de la Solidarité, qui a procédé hier à son installation officielle, a mis l’accent sur le rôle consultatif dudit conseil qui constitue, selon Ghania Idalia, l’un des «piliers» de la politique sociale.
Constitué d’une quarantaine de membres dont des représentants du département de la solidarité, des représentants des différentes agences dépendant du secteur de la solidarité, des enseignants chercheurs ainsi que des représentants de la société civile, le conseil est présidé par une personne désignée par la tutelle pour une durée de trois années. Il a un rôle consultatif mais également de coordination en ce qui concerne les sujets ayant trait à la famille et à la femme. Ses missions s’articulent autour de la participation à l’élaboration du programme d’action des pouvoirs ublics dirigés en direction de la famille et de la femme, la formulation de recommandations d’aspect économique, social ou culturel, l’étude des textes réglementaires, l’organisation de rencontres et l’élaboration de rapports cycliques sur l’état des droits au sein de la famille et en faire part au ministre de tutelle.
Cette dernière a affirmé face aux membres dudit conseil qu’elle comptait sur eux pour remplir toutes ces missions dans le cadre de la stratégie globale du secteur qui s’articule autour de la nécessité de répondre aux nombreux besoins exprimés dans le respect des valeurs de la solidarité et de maintien de la cohésion familiale.
L’Algérie, dit-elle, est bien décidée à concrétiser une politique claire devant permettre d’assurer un environnement juridique économique et social propice au respect des droits.
La politique à venir, assure la ministre de la Solidarité, devra être axée sur le soutien aux différents programmes préventifs destinés aux femmes en difficulté grâce, dit-elle, à une stratégie devant permettre de resserrer les liens familiaux et qui devra s’inspirer des nombreuses études menées autour du genre, notamment celles relatives au travail au féminin afin de permettre aux femmes travailleuses de trouver le moyen d’allier vie de famille et carrière professionnelle.
N. I.



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