La compagnie nationale Air Algérie a été paralysée,
hier, pour la deuxième journée consécutive suite à une grève surprise du
personnel navigant commercial (PNC), qui met en avant des revendications
socio-professionnelles, mettant dans un embarras total des centaines de
clients dont les départs étaient programmés pour la journée.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le représentant du Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA), M. Amalou, contacté par nos soins, a évoqué un taux de suivi de la grève de 80%.
Pour sa part, le chargé de communication d’Air Algérie, Amine Andaloussi, a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que 40% des vols programmés ont été annulés.
Il a précisé qu’avant-hier, au premier jour de la grève, 13 vols programmés dont 10 sur des lignes internationales et 3 sur des lignes domestiques, ont été annulés.
Pris de court par ce mouvement, les voyageurs ont été livrés à eux-mêmes alors que la direction de la compagnie a choisi la manière radicale pour gérer la situation.
62 grévistes ont été suspendus à titre conservatoire, a affirmé Amine Andaloussi au moment où le représentant du syndicat a dénoncé leur remplacement par un personnel non-qualifié.
« Hier (lundi), un huissier de justice a confirmé la vacance de 62 postes de travail suite à cette grève (…) Les procédures légales prévues en la matière seront appliquées aux grévistes », a lancé M. Andaloussi.
M. Amalou, qui souligne que la grève a été lancée par la base et non par le syndicat, affirme que « la grève se poursuit toujours et les travailleurs sont déterminés à aller jusqu’au bout du mouvement », à savoir « la levée des suspensions des relations de travail et la prise en charge sérieuse des revendications du personnel ».
Ainsi, le bras de fer engagé par le personnel navigant commercial contre la direction d’Air Algérie se durcit et risque de durer encore plus longtemps, au grand dam des voyageurs qui font les frais de ce conflit.
La direction de la compagnie a mis en place une cellule de crise pour le suivi de la grève et la gestion des vols avec la reprogrammation de ceux annulés en recourant à des avions de plus grande capacité pour accueillir un maximum de passagers, a fait savoir son chargé de communication.
Contacté par nos soins, Amine Andaloussi a affirmé que les grévistes n’ont fait aucune démarche pour dialoguer avec les responsables de la compagnie, affirmant que « les portes du dialogue sont toujours ouvertes ». Dans un communiqué diffusé avant-hier, Air Algérie avait indiqué que la grève de la corporation du PNC était illégale.
« Air Algérie tient à informer l'opinion publique qu'elle fait face depuis ce matin (lundi) à une grève illégale du personnel navigant commercial », a-t-elle annoncé en précisant qu'elle ne « pouvait pas tolérer le déclenchement d'arrêt de travail sur simple SMS, sans avoir au préalable respecté les procédures réglementaires et légales régissant le droit de grève ».
Rappelant qu'elle assurait une mission de service public, Air Algérie assimile cette « façon de faire » à une « prise en otage des usagers ».
Dans l’après-midi d’hier, le tribunal de Dar-el-Beïda a ordonné l’arrêt de la grève et de ne pas entraver l’activité de l’entreprise.
K. A.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le représentant du Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA), M. Amalou, contacté par nos soins, a évoqué un taux de suivi de la grève de 80%.
Pour sa part, le chargé de communication d’Air Algérie, Amine Andaloussi, a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que 40% des vols programmés ont été annulés.
Il a précisé qu’avant-hier, au premier jour de la grève, 13 vols programmés dont 10 sur des lignes internationales et 3 sur des lignes domestiques, ont été annulés.
Pris de court par ce mouvement, les voyageurs ont été livrés à eux-mêmes alors que la direction de la compagnie a choisi la manière radicale pour gérer la situation.
62 grévistes ont été suspendus à titre conservatoire, a affirmé Amine Andaloussi au moment où le représentant du syndicat a dénoncé leur remplacement par un personnel non-qualifié.
« Hier (lundi), un huissier de justice a confirmé la vacance de 62 postes de travail suite à cette grève (…) Les procédures légales prévues en la matière seront appliquées aux grévistes », a lancé M. Andaloussi.
M. Amalou, qui souligne que la grève a été lancée par la base et non par le syndicat, affirme que « la grève se poursuit toujours et les travailleurs sont déterminés à aller jusqu’au bout du mouvement », à savoir « la levée des suspensions des relations de travail et la prise en charge sérieuse des revendications du personnel ».
Ainsi, le bras de fer engagé par le personnel navigant commercial contre la direction d’Air Algérie se durcit et risque de durer encore plus longtemps, au grand dam des voyageurs qui font les frais de ce conflit.
La direction de la compagnie a mis en place une cellule de crise pour le suivi de la grève et la gestion des vols avec la reprogrammation de ceux annulés en recourant à des avions de plus grande capacité pour accueillir un maximum de passagers, a fait savoir son chargé de communication.
Contacté par nos soins, Amine Andaloussi a affirmé que les grévistes n’ont fait aucune démarche pour dialoguer avec les responsables de la compagnie, affirmant que « les portes du dialogue sont toujours ouvertes ». Dans un communiqué diffusé avant-hier, Air Algérie avait indiqué que la grève de la corporation du PNC était illégale.
« Air Algérie tient à informer l'opinion publique qu'elle fait face depuis ce matin (lundi) à une grève illégale du personnel navigant commercial », a-t-elle annoncé en précisant qu'elle ne « pouvait pas tolérer le déclenchement d'arrêt de travail sur simple SMS, sans avoir au préalable respecté les procédures réglementaires et légales régissant le droit de grève ».
Rappelant qu'elle assurait une mission de service public, Air Algérie assimile cette « façon de faire » à une « prise en otage des usagers ».
Dans l’après-midi d’hier, le tribunal de Dar-el-Beïda a ordonné l’arrêt de la grève et de ne pas entraver l’activité de l’entreprise.
K. A.
