Le président du mouvement El Binaa, Abdelkader Bengrina a annoncé,
hier vendredi, son soutien au nouveau gouvernement désigné par le
président de la République Abdelmadjid Tebboune bien que son parti n'ait
pas eu de portefeuille ministériel au sein de ce gouvernement.
En effet, le premier responsable de cette formation politique a salué, lors de son meeting populaire à la maison de jeunes Bounab Rachid à Jijel devant des dizaines de ses militants, dont des femmes, la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ en appelant la justice à revoir son cas lors de son prochain jugement en mars prochain. Tirant profit de sa présence dans une wilaya ou il a été classé deuxième après le président élu lors de la présidentielle du 12 décembre, le hôte de Jijel n' a pas tari d’éloge à l’endroit du Hirak et ses animateurs qui ont permis la destitution et la chute de la «Issaaba» .Abordant le thème de «l'Algérie nouvelle» qui constitue le maître mot de son allocution, Abdelkader Bengrina a ajouté que cette Algérie est celle pour laquelle le martyr Youcef Zighoud s'est sacrifié. Sur sa lancée, il a indiqué par, ailleurs, que les jeunes hirakistes ont restitué l'Algérie confisquée et ont réussi à rétablir le projet de Novembre. Poursuivant son allocution, il a jeté des fleurs à l'adresse de l'Armée nationale populaire et de tous les corps constitués qui, selon lui , ont prouvé qu'ils sont les vrais descendants de l'ALN lorsqu'ils ont tissé une communion avec le peuple algérien à qui ils ont permis d’ exhausser son vœu, à savoir la destitution de la «Issaaba» et la comparution des détenteurs de l'argent sale devant la justice et leur incarcération pour avoir pillé les deniers publics, a ajouté le conférencier. «Nous n'étions pas en mesure de réaliser la moitié de ce que nous avons atteint sans la contribution de l'ANP», a martelé Bengrina. Le président du mouvement El Binaa a réitéré ses positions politiques vis-à-vis de certaines questions dont, entre autres, l'amendement de la Constitution, la dissolution des Assemblées élues (APN, apw et APC ) car ne représentant pas la volonté populaire en plaidant la tenue des élections législatives et locales anticipées, rejetant la logique des quotas. Il est revenu également sur le concept phare de l'Algerie nouvelle. «Le processus de l'Algérie nouvelle, nous devons le continuer en présentant les mains propres, les esprits sains, des programmes réalistes et sincères sous la devise non à l'exclusion.
Ensemble nous continuerons ce processus», a insisté le chef du mouvement . «Nous poursuivrons la construction de cette nouvelle Algérie en tant que parti politique qui a décroché la deuxième place avec 1,5 million de voix. Nous poursuivrons cette mission sur une vision basée sur la rénovation dans de nombreux», a insisté Abdelakder Bengrina adressant ainsi des messages forts en direction du nouveau locataire d'El Mouradia. Plus explicite, il a plaidé la révision des mécanismes du dialogue, tout en critiquant ouvertement le dialogue de sourds initié par le président déchu avec des partis qui n'ont même pas un bureau ou un siège. En somme, la virée jijelienne de Bengrina se veut le positionnement d'un sérieux acteur politique en prévision des prochaines échéances électorales.
Bouhali Mohammed Cherif
En effet, le premier responsable de cette formation politique a salué, lors de son meeting populaire à la maison de jeunes Bounab Rachid à Jijel devant des dizaines de ses militants, dont des femmes, la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ en appelant la justice à revoir son cas lors de son prochain jugement en mars prochain. Tirant profit de sa présence dans une wilaya ou il a été classé deuxième après le président élu lors de la présidentielle du 12 décembre, le hôte de Jijel n' a pas tari d’éloge à l’endroit du Hirak et ses animateurs qui ont permis la destitution et la chute de la «Issaaba» .Abordant le thème de «l'Algérie nouvelle» qui constitue le maître mot de son allocution, Abdelkader Bengrina a ajouté que cette Algérie est celle pour laquelle le martyr Youcef Zighoud s'est sacrifié. Sur sa lancée, il a indiqué par, ailleurs, que les jeunes hirakistes ont restitué l'Algérie confisquée et ont réussi à rétablir le projet de Novembre. Poursuivant son allocution, il a jeté des fleurs à l'adresse de l'Armée nationale populaire et de tous les corps constitués qui, selon lui , ont prouvé qu'ils sont les vrais descendants de l'ALN lorsqu'ils ont tissé une communion avec le peuple algérien à qui ils ont permis d’ exhausser son vœu, à savoir la destitution de la «Issaaba» et la comparution des détenteurs de l'argent sale devant la justice et leur incarcération pour avoir pillé les deniers publics, a ajouté le conférencier. «Nous n'étions pas en mesure de réaliser la moitié de ce que nous avons atteint sans la contribution de l'ANP», a martelé Bengrina. Le président du mouvement El Binaa a réitéré ses positions politiques vis-à-vis de certaines questions dont, entre autres, l'amendement de la Constitution, la dissolution des Assemblées élues (APN, apw et APC ) car ne représentant pas la volonté populaire en plaidant la tenue des élections législatives et locales anticipées, rejetant la logique des quotas. Il est revenu également sur le concept phare de l'Algerie nouvelle. «Le processus de l'Algérie nouvelle, nous devons le continuer en présentant les mains propres, les esprits sains, des programmes réalistes et sincères sous la devise non à l'exclusion.
Ensemble nous continuerons ce processus», a insisté le chef du mouvement . «Nous poursuivrons la construction de cette nouvelle Algérie en tant que parti politique qui a décroché la deuxième place avec 1,5 million de voix. Nous poursuivrons cette mission sur une vision basée sur la rénovation dans de nombreux», a insisté Abdelakder Bengrina adressant ainsi des messages forts en direction du nouveau locataire d'El Mouradia. Plus explicite, il a plaidé la révision des mécanismes du dialogue, tout en critiquant ouvertement le dialogue de sourds initié par le président déchu avec des partis qui n'ont même pas un bureau ou un siège. En somme, la virée jijelienne de Bengrina se veut le positionnement d'un sérieux acteur politique en prévision des prochaines échéances électorales.
Bouhali Mohammed Cherif
