Les intoxications au gaz de monoxyde de carbone (CO)
sont très fréquentes en hiver. Outre la négligence, l’obstruction des
bouches d’aération des habitations et le non-respect des consignes
d’utilisation des appareils de chauffage, la contrefaçon de ces
appareils contribue également à l’amplification du danger de ce gaz,
tueur silencieux.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Avec les dernières chutes de neige ayant touché plusieurs régions du pays, le froid est finalement bel est bien installé. Les baisses de températures enregistrées ont ainsi provoqué une utilisation accrue des appareils de chauffage. Seulement, les précautions d’utilisation sont souvent non respectées.
En effet, les nombreux cas d’intoxications au gaz de monoxyde de carbone (CO) en sont la preuve. Depuis quelques semaines, les services de la Protection civile enregistrent quotidiennement des cas d’intoxications au CO qui souvent entraîne la mort.
Les bilans les plus récents de la Protection civile comptent de nouveaux cas. Durant la période du 10 au 12 janvier, ils révèlent que cinquante personnes ont été incommodées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains dans les wilayas de Khenchela, Alger, Bouira, Biskra, Aïn Témouchent, Constantine, Sétif, Aïn Defla, Laghouat et Oum-el-Bouaghi. Traitées sur place, les victimes ont été évacuées «dans un état satisfaisant» vers les établissements de santé.
Du 12 au 13 du même mois, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour venir en aide à vingt-cinq personnes incommodées par le CO. Ces accidents ont eu lieu dans des wilayas où les températures ont considérablement baissé ces derniers jours, notamment Bouira, Constantine, Annaba, Médéa et Tizi Ouzou.La même source fait, par contre, état de quatre personnes décédées intoxiquées au gaz de monoxyde de carbone, dont trois dans la commune de Zeghaïa dans la wilaya de Mila et une autre dans la commune de Bouskene, dans la wilaya de Médéa.
La plupart des cas enregistrés sont généralement dus à la mauvaise utilisation des appareils de chauffage et de chauffe-bain, très sollicités durant la saison des basses températures. A peine l’hiver entamé, de nombreuses familles recourent à l’utilisation excessive de ces appareils sans pour autant vérifier leur état surtout après de longs mois d’arrêt.Pourtant, les consignes d’utilisation préconisent une vérification préalable par un professionnel pour s’assurer que l’appareil pourrait être réutilisé sans danger. La négligence est souvent fatale !
L’absence d’une bonne aération est aussi pointée du doigt. Par ignorance ou par négligence, les prises d'air des pièces et chambres sont généralement obstruées. Une situation qui empêche l’aération des maisons lors de l’utilisation des chauffages et donc le monoxyde de carbone dégagé par ces appareils reste à l’intérieur de l’habitation. Le danger de ce gaz tient justement du fait qu’il soit indétectable par les sens humains puisqu’il est invisible, inodore et non-irritant.Certaines familles démunies ou des ouvriers dans leurs demeures de fortune dans les chantiers optent pour le traditionnel four à gaz dit «tabouna» conçu pourtant pour la cuisine. Son utilisation est justement très dangereuse et peut même provoquer un incendie.
La contrefaçon de ces appareils de chauffage a, elle aussi, une grande part dans ces drames. Ne répondant pas aux normes de fabrication, ces chauffages sont souvent à l’origine d’intoxications au CO.
La commercialisation des chauffages et chauffe-bains contrefaits qui se poursuit au détriment de la vie des utilisateurs impose à ce que les autorités concernées se penchent sérieusement sur ce fléau.
Ry. N.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Avec les dernières chutes de neige ayant touché plusieurs régions du pays, le froid est finalement bel est bien installé. Les baisses de températures enregistrées ont ainsi provoqué une utilisation accrue des appareils de chauffage. Seulement, les précautions d’utilisation sont souvent non respectées.
En effet, les nombreux cas d’intoxications au gaz de monoxyde de carbone (CO) en sont la preuve. Depuis quelques semaines, les services de la Protection civile enregistrent quotidiennement des cas d’intoxications au CO qui souvent entraîne la mort.
Les bilans les plus récents de la Protection civile comptent de nouveaux cas. Durant la période du 10 au 12 janvier, ils révèlent que cinquante personnes ont été incommodées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains dans les wilayas de Khenchela, Alger, Bouira, Biskra, Aïn Témouchent, Constantine, Sétif, Aïn Defla, Laghouat et Oum-el-Bouaghi. Traitées sur place, les victimes ont été évacuées «dans un état satisfaisant» vers les établissements de santé.
Du 12 au 13 du même mois, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour venir en aide à vingt-cinq personnes incommodées par le CO. Ces accidents ont eu lieu dans des wilayas où les températures ont considérablement baissé ces derniers jours, notamment Bouira, Constantine, Annaba, Médéa et Tizi Ouzou.La même source fait, par contre, état de quatre personnes décédées intoxiquées au gaz de monoxyde de carbone, dont trois dans la commune de Zeghaïa dans la wilaya de Mila et une autre dans la commune de Bouskene, dans la wilaya de Médéa.
La plupart des cas enregistrés sont généralement dus à la mauvaise utilisation des appareils de chauffage et de chauffe-bain, très sollicités durant la saison des basses températures. A peine l’hiver entamé, de nombreuses familles recourent à l’utilisation excessive de ces appareils sans pour autant vérifier leur état surtout après de longs mois d’arrêt.Pourtant, les consignes d’utilisation préconisent une vérification préalable par un professionnel pour s’assurer que l’appareil pourrait être réutilisé sans danger. La négligence est souvent fatale !
L’absence d’une bonne aération est aussi pointée du doigt. Par ignorance ou par négligence, les prises d'air des pièces et chambres sont généralement obstruées. Une situation qui empêche l’aération des maisons lors de l’utilisation des chauffages et donc le monoxyde de carbone dégagé par ces appareils reste à l’intérieur de l’habitation. Le danger de ce gaz tient justement du fait qu’il soit indétectable par les sens humains puisqu’il est invisible, inodore et non-irritant.Certaines familles démunies ou des ouvriers dans leurs demeures de fortune dans les chantiers optent pour le traditionnel four à gaz dit «tabouna» conçu pourtant pour la cuisine. Son utilisation est justement très dangereuse et peut même provoquer un incendie.
La contrefaçon de ces appareils de chauffage a, elle aussi, une grande part dans ces drames. Ne répondant pas aux normes de fabrication, ces chauffages sont souvent à l’origine d’intoxications au CO.
La commercialisation des chauffages et chauffe-bains contrefaits qui se poursuit au détriment de la vie des utilisateurs impose à ce que les autorités concernées se penchent sérieusement sur ce fléau.
Ry. N.
