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Une Séance s’est tenue hier entre ses avocats et les juges Ali Ghediri fixé sur son sort le 11 mars

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Arrêté le 13 juin 2019 et accusé « d’atteinte au moral de l’armée » et de « transmission d’informations à des pays tiers et atteinte à l’économie nationale », Ali Ghediri a refusé de demander la libération provisoire, exigeant sa réhabilitation et proclamant son innocence.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Les avocats du général à la retraite Ali Ghediri, ancien candidat à l’élection présidentielle annulée du 18 avril 2019, ont tenu, hier matin, une séance à huis clos avec les juges de la cour d’Alger suite à un mémoire déposé par ses avocats. Ces derniers, après le renvoi du dossier à la section criminelle du tribunal de Dar-el-Beïda, ont plaidé le non-lieu dans l’affaire, soutenant qu’aucun élément palpable ne confirme les accusations.
« Le dossier d’Ali Ghediri est vide et ne contient aucune pièce étayant les deux accusations », affirme Rebbouh Yazid, conseiller et directeur de protocole du général à la retraite dans une déclaration au Soir d’Algérie. Les juges n’ont pris aucune décision à l’issue de la séance avec les avocats. Selon notre interlocuteur, la décision sera rendue dans quinze jours, soit le mercredi 11 mars prochain.
Rebbouh Yazid prévoit trois éventualités : soit les juges déclarent le non-lieu et donc aucune poursuite contre Ali Ghediri et sa remise en liberté, soit requalifier les accusations, soit garder les mêmes accusations qui relèvent du criminel et attendre l’ouverture de la session le mois d’octobre prochain pour voir le procès s’ouvrir.
« Les avocats ont plaidé le non-lieu car le dossier est vide », affirme notre interlocuteur, assurant qu’aucune demande de liberté provisoire n’est introduite en raison du refus du prévenu qui plaide pour sa réhabilitation en défendant son innocence.
Concernant les détenus du mouvement populaire, il convient de souligner que plus de 10 détenus ont retrouvé la liberté ces derniers jours après avoir purgé leur peine.Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a annoncé que les cinq détenus dans la wilaya d’El-Oued, Farouk Kadiri, Kiram Chibrou, Abdelaâli Ben Omar, Ahmed Bahdi et Mohamed Ben Arouba ont quitté, hier, la prison après avoir été condamnés à 6 mois de prison avec sursis. A Médéa, le détenu Riad Ouachène (en prison depuis le 27 novembre) et les deux autres manifestants Sayeh Younès et Sadoudi Islam sont condamnés à 6 mois avec sursis. Riad Ouachène a retrouvé hier sa liberté.
Le CNLD a annoncé, en outre, que Farid Boughida, arrêté par les services de sécurité samedi lors de la manifestation du 22 février à Alger, a été relâché hier.
Rappelons que cinq détenus ont quitté la prison d’El-Harrach ces derniers jours après avoir purgé leur peine.
K. A.
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