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Le ministre de l’enseignement supérieur répond aux détracteurs du système LMD : «Aux entreprises de s’adapter !»

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé, hier, que la feuille de route relative au projet du renforcement de l’anglais dans les universités a été finalisé. La première mouture de ce projet a fait l’objet d'un débat et des recommandations seront bientôt établies. Répondant aux critiques sur le système de la formation universitaire qui ne formerait pas les diplômés à la vie active, Tayeb Bouzid estime que les entreprises doivent plutôt développer leur mode de gestion pour l’adapter aux nouvelles technologies auxquelles sont formés les diplômés.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - Le projet du renforcement de l’anglais dans l’université a été décortiqué, hier, à l’occasion de la tenue de la conférence nationale des universités. On ne sait pas encore quelles sont les grandes lignes de cette première feuille de route. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a indiqué que la commission d’experts chargée de la préparation des mécanismes et des outils à mettre en place pour l’application du projet du renforcement de l’anglais dans les universités et les projets de recherches va présenter son projet devant les chefs des établissements pour débat afin d’établir des recommandations. Par ailleurs, Tayeb Bouzid refuse de remettre en cause le système LMD. Selon lui, ce système a juste besoin, comme n’importe quel autre système, d’être évalué, mais il ne constitue pas un problème pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pourquoi les nouveaux diplômés peinent à percer dans le monde économique ? Ce n’est sûrement pas la faute à l’université, assure le premier responsable du secteur. Plutôt que de remettre en cause le système de formation, le ministre de l’enseignement supérieur pointe du doigt l’environnement économique qui, dit-il, n’arrive pas encore à dépasser son mode archaïque de gestion. «Le monde économique rejette la responsabilité sur l’université qui, soi-disant, ne forme pas, alors que les entreprises travaillent encore sur la base du système des années 60. Elles ne veulent pas changer leur modèle de gestion qui est encore au mode des années soixante, alors que l’université forme les étudiants dans les nouvelles technologies, c’est pourquoi ces derniers n’arrivent pas à s’adapter au monde économique», a déclaré Tayeb Bouzid. Autrement, se demande-t-il, pourquoi les étudiants algériens arrivent facilement à s’intégrer dans le monde économique lorsqu’ils partent à l’étranger ? «Ceci prouve que notre système de formation universitaire est efficace», dit-il. Le ministre de l’enseignement supérieur estime qu’au lieu de critiquer le système de formation supérieur, les entreprises doivent accompagner les jeunes diplômés pendant une année ou deux, à travers des formations, comme cela se fait dans le monde, pour qu’ils s’adaptent au monde du travail.
S. A.

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