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IMPORTATIONS DES PRODUITS ALIMENTAIRES AU 1erSEMESTRE 2019 Baisse de près d’1/2 milliard de dollars, mais…

Les importations de l’Algérie en produits alimentaires ont baissé de près d’un demi-milliard de dollars durant le premier semestre de cette année comparé à la même période de l’année dernière, selon les chiffres de la Direction générale des douanes, livrés samedi dernier. Par les temps qui courent, c’est bon à prendre, mais la facture demeure toujours aussi lourde.
Au total des importations, la facture consacrée aux produits alimentaires a atteint près de 4,13 milliards de dollars (mds USD) durant le 1er semestre 2019, contre 4,61 mds USD durant la même période de l’année dernière, soit une baisse de près de 485,3 millions de dollars (-10,52%) qui s’explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres, des résidus et déchets des industries alimentaires.
C’est une tendance à la baisse constatée déjà lors du premier trimestre de cette année, lorsqu’il avait été relevé que les importations de l'Algérie en produits alimentaires ont baissé de plus de 14% durant le 1er trimestre 2019 comparé à la même période en 2018.
Pesant plus du tiers (33%) de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine ont atteint 1,356 md USD, contre près de 1,672 md USD en 2018, soit une de baisse de 18,89%, au moment où les produits laitiers ont reculé à 690,37 millions USD, contre 789,38 millions USD, en baisse également de 12,54%. Quant à la facture d’importation du sucre et des sucreries, a, elle aussi, reculé pour totaliser 348,81 millions USD, contre 438,89 millions usd (-20,53%).
L’autre baisse significative dans la facture d’importation concerne les résidus et déchets des industries alimentaires, dont les tourteaux et autres résidus solides qui ont été importés pour près de 288,86 millions USD, contre 440,83 millions de dollars, en baisse de -34,47%. De petites baisses, par contre, ont touché d’autres produits comme le café et le thé, qui ont atteint 180,16 millions USD, contre 180,53 millions de dollars (-0,21%), et les légumes dont la baisse a été plutôt minime (1,32%). En revanche, des groupes de produits alimentaires ont enregistré des hausses durant le premier semestre écoulé. Ceci est notamment le cas des fruits comestibles, des animaux vivants et de diverses préparations alimentaires.
En effet, la facture des fruits comestibles qu’ils soient frais ou secs a atteint 164,34 millions USD, soit une hausse de 64,31% comparé à la même période de l’année dernière alors que les animaux vivants ont été importés pour un total de 143,60 millions USD, contre 114,19 millions USD (+25,76%) durant le premier semestre de 2018.
Quant aux préparations alimentaires diverses, elles ont augmenté de 6,6% pour atteindre une facture de 166,61 millions. Pour le reste des produits alimentaires importés, la facture s’est chiffrée à un montant de 786,41 millions USD, contre 687,22 millions USD (+14,43%) lors du premier trimestre 2018.
Du détail des chiffres établi par la douane, il en ressort une baisse des importations de médicaments destinés à la vente en détail (classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires). Leur facture d’importation est passée de 650 millions USD lors des six premiers mois de 2018 à 521,42 millions USD pour la même période en 2019.
Ce qui explique sans doute la disparition d’une liste de médicaments qui a beaucoup fait parler il y a quelques semaines jusqu’à susciter l’alarmisme chez les pharmaciens. Globalement, donc, c’est une baisse très relative qu’ont connue les importations de produits alimentaires lors d’une période où les réserves de change inspirent de l’inquiétude qu’a tenté de balayer d’un revers de la main l’optimiste ministre des Finances qui, il y a quelques semaines, soulignait que l’Algérie a encore de quoi voir venir pour ses approvisionnements de l’étranger.
Ceci, alors que de véritables politiques économiques devant, entre autres, aboutir à la substitution des importations tardent à voir le jour en lieu et place de ces mesures d’encadrement des importations, toutes conjoncturelles, qui se sont succédé ces derniers temps et qui ont surtout montré que leur effet n’était qu’un coup d’épée dans l’eau.
Azedine M.

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