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Son échec, avant-hier, est le troisième à une élection présidentielle Benflis se retire de la vie politique

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Après trois tentatives vaines de s’emparer du fauteuil présidentiel dont la toute dernière, avant-hier jeudi, à l’occasion de l’élection présidentielle à l’issue de laquelle il s’est classé à la troisième position derrière le vainqueur Abdelmadjid Tebboune et Abdelkader Bengrina, Ali Benflis s’apprête à prendre sa retraite politique.
M. Kebci- Alger (Le Soir)- Le président du parti des Avant-gardes des libertés semble avoir tiré les leçons d’un troisième échec dans la course au palais présidentiel d’El-Mouradia en prenant la résolution de rentrer chez lui et de passer le flambeau aux jeunes cadres du parti qu’il a fondé en 2014, au lendemain de sa seconde candidature non concluante. Dans une déclaration, hier vendredi, en milieu d’après-midi, au lendemain de l’élection présidentielle au bout de laquelle il s’est contenté de la troisième position, loin des performances de 2004 et de 2014 quand il a talonné le Président déchu, l’ancien chef de gouvernement a affirmé avoir mené sa mission à terme, exhortant les jeunes cadres du parti qu’il préside à se préparer car, selon lui, «le moment d’endosser la responsabilité est venu». Et de faire part, dans ce cadre, d’une réunion à tenir prochainement avec les cadres du parti en vue de faire l’examen de la situation générale du pays à la lumière des résultats de cette élection présidentielle. Un scrutin à l’occasion duquel il a tenu encore à justifier sa candidature qu’il mettra sur le compte du «devoir national en sa qualité d’homme d’Etat qui ne fuit pas ses responsabilités».
Il a soutenu avoir proposé au peuple algérien, à cette occasion, un programme réaliste et clair qui visait à faire sortir le pays de la crise aiguë qu’il endure.
Par ailleurs, et à propos toujours de cette élection présidentielle d’avant-hier jeudi, Benflis a tenu en premier lieu à exprimer sa reconnaissance aux Algériens et Algériennes qui lui ont accordé leurs faveurs, tout comme il saluera l’Autorité nationale indépendante des élections pour le travail qu’elle a accompli, affirmant, dans la foulée, ne pas avoir introduit de recours. Ce qui signifie une reconnaissance implicite des résultats de cette consultation électorale contrairement à celles d’avril 2004 et d’avril 2014 à l’occasion desquelles il avait crié à des fraudes massives l’ayant même poussé à éditer le fameux libre blanc sur la fraude, il y a cinq ans.
Et parce que la stabilité et la sécurité du pays demeurent son objectif majeur, le président du parti des Avant-gardes des libertés a invité les militants du parti au calme pour une Algérie unie et unifiée, stable et sereine.
Cette déclaration de Benflis annonçant son départ prochain de la scène politique a suscité une vive émotion parmi son entourage puisque nombre de militants et de cadres du parti n’ont pu se retenir, lâchant des larmes, criant à tue-tête Benflis chouhada. Dans une brève prise de parole, un jeune militant du parti a juré de poursuivre le chemin tracé par Benflis et de tout faire pour consacrer ce pourquoi il a consacré son combat. Pour revenir à avant-hier jeudi, journée du scrutin, l’ambiance n’était certes pas ordinaire, mais non plus exceptionnelle au siège national du parti des Avant-gardes des libertés, sis à Hydra, sur les hauteurs de la capitale, non loin du siège du parti FLN dont la direction intérimaire a décidé de se ranger du côté du candidat du RND.
Le président du parti, candidat à l’élection présidentielle du jour, était là aux premiers moments de la journée. Entouré de ses plus proches collaborateurs, il s’est rendu, vers 10h40, vers l’école primaire Mohammed-Allik, sise non loin de là, à proximité de la Direction générale de la Protection civile. Dans une courte déclaration, Ali Benflis a exprimé ses souhaits de bien pour les Algériens, avant de rejoindre son bureau peu après.
Ceci dit, au niveau du siège national du parti, pas facile d’avoir la moindre information au sujet du suivi des opérations de vote au niveau national tant on était balancé d’un responsable à un autre. Un siège national où a été aperçu Slimane Bekhlili, le candidat recalé par l’Autorité nationale indépendante des élections, puis par le Conseil constitutionnel avant d’apporter son appui au candidat Ali Benflis. Des cadres et militants apostrophés de temps à autre exprimaient une confiance «mesurée» quant aux chances du sacre de leur préféré. Une confiance qui s’estompera pour laisser place à l’inquiétude puis carrément à une immense déception peu à peu au gré des tout premiers échos parvenant des bureaux et centres de vote à travers le pays qui ne présageaient rien de bon. Ce qui se confirmera vers les coups de 23h quand les premiers résultats distillés par-ci, par-là, classaient le candidat Benflis loin du duo de tête, à la troisième position, car dans la tête de bien des membres du staff de campagne du président du parti des Avant-gardes des libertés, le second tour était certain et auquel Benflis ne pouvait pas ne pas y être. Des prévisions que le président de l’Autorité nationale indépendante des élections a confirmées, hier vendredi, à la mi-journée, dans sa proclamation des résultats préliminaires de ce scrutin présidentiel.
M. K.

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