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Prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales Benghabrit maintient sa décision

La ministre de l’Education nationale maintient sa décision de prolonger le mandat de la Commission nationale de la gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation. Une annonce qui risque d’être à l’origine d’un nouveau conflit entre Benghabrit et le partenaire social qui demande de nouvelles élections.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Près de huit syndicats sur les dix que compte le secteur refusent la prolongation du mandat de la commission qui est arrivé à expiration en juillet dernier. Ils demandent de nouvelles élections et dénoncent une gestion «catastrophique de l’actuelle commission qui dure depuis trois ans».
La ministre de l’Education nationale a pris la décision de prolonger le mandat du bureau actuel du moment que les syndicats n’arrivent pas encore à s’entendre sur la nouvelle modalité de gestion.
Benghabrit estime que le dossier des œuvres sociales est le dossier «par excellence» des syndicats. En effet, la cagnotte des œuvres sociales compte annuellement une moyenne de 1 000 milliards de centimes.
Lors de son intervention hier au forum d’El Moudjahid, la ministre de l’Education a rappelé qu’une commission mixte, (ministère-syndicats), a été installée depuis plus d’une année pour revoir la circulaire de 2012 relative à la gestion des œuvres sociales.
Cette commission, dit-elle, fait toujours objet de débat et n’arrive pas à trouver un consensus. Et c’est les syndicats, souligne l’intervenante, qui n’arrivent pas à s’entendre entre eux sur une solution qui fera l’unanimité. «Ils ne sont pas arrivés à un consensus sur les modalités des élections et le mode de gestion qui doit être centralisé ou décentralisé», a indiqué la ministre qui les appelle «à la sagesse pour trouver une solution», en attendant, poursuit-elle, «j’ai pris la décision de prolonger le mandat de l’actuelle commission des œuvres sociales, pour donner le temps aux syndicats de trouver la démarche à suivre».
Benghabrit dit ne pas voir d’inconvénient pour organiser un deuxième référendum à partir du mois de mai ou de juin prochain et demander l’avis de l’ensemble des travailleurs de l’éducation sur les modalités de gestion.
Les acteurs de la commission et qui sont majoritaires, souligne la ministre, sont d’accord avec cette décision de report. «Les autres ont le droit d’utiliser les moyens de recours».
Le ministère de l’Education a lancé une enquête, depuis le mois de mars dernier, sur la gestion des œuvres sociales au niveau de 20 wilayas. «Nous partons du principe de la présomption d’innocence et tant que les services de l’IGF n’ont pas encore rendu les résultats de l’enquête, nous ne pouvons condamner personne», a indiqué la ministre qui répond aux accusations lancées par les syndicats envers cette commission.

67% des préoccupations des syndicats résolues
Le ministère de l’Education a lancé des rencontres bilatérales avec les syndicats depuis la semaine passée. Cependant, des syndicats refusent de prendre part à ces rencontres avant d’avoir au préalable les PV des précédentes réunions. Une exigence qui n’est pas une priorité pour le ministère de l’Education pour le moment.
La ministre de l’Education a indiqué que les syndicats ont posé 259 préoccupations dont 67% ont été résolues. 11,5 % sont en voie de résolution et 21% de ces préoccupations ne relèvent pas des prérogatives du ministère de l’Education. 46% des problèmes posés, poursuit-elle, sont des préoccupations individuelles liées à chaque syndicat et 36% sont des problèmes en commun des syndicats et 16% de ces préoccupations sont d’origine statutaire. «Le plus important pour nous c’est de donner des réponses et notre priorité c’est la résolution des problèmes», a précisé la première responsable du secteur qui estime qu’il est temps pour les syndicats de passer d’une démarche protestataire à une démarche plus positive qui passe par la concertation.

Un plan de lutte contre la déperdition scolaire
La ministre de l’Education a annoncé qu’un plan de lutte contre la déperdition scolaire est en cours d’élaboration. Benghabrit qui rappelle que son département a mis en place la démarche de la remédiation pédagogique pour accompagner les élèves en difficulté, estime qu’il y’a un usage «abusif» du concept de la déperdition scolaire.
Les élèves orientés vers la formation professionnelle ne sont pas en déperdition, souligne t- elle.

Le secteur en chiffres :
- Le secteur compte 9,3 millions d’élèves dont prés de la moitié suit sa scolarité au niveau du cycle primaire.
- Les effectifs ont connu une augmentation de prés de 1,3 millions d’élèves depuis l’an 2000.
- Il compte 27 000 établissements scolaires dont les écoles primaires représentent une part de 70%
- 750 000 fonctionnaires exercent dans le secteur dont 90% sont des personnels pédagogiques et éducatifs.
- Les femmes représentent prés de 63% de la totalité des fonctionnaires du secteur.
- Le secteur dispose de 38 organes de tutelles dont 4 offices, 1 conseil des programmes, 1 institut de recherche et 28 instituts de formation en plus de 4 centres nationaux
S. A.

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