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SON AVOCAT LANCE UN CRI D’ALARME «Benhadid risque de mourir en prison»

L'état de santé du général Benhadid s'est très vite dégradé à la prison d'El-Harrach où il se trouve incarcéré depuis le 12 mai dernier. Son avocat craint que ce nouveau séjour en prison n'entraîne une issue fatale à son client.
Me Mecheri a donc tenu à lancer un appel urgent, à caractère humanitaire pour la prise en compte de la situation dramatique dans laquelle se trouve son client souffrant de plusieurs maladies invalidantes.
Depuis son incarcération, Benhadid est devenu incapable de se déplacer, ses membres inférieurs sont atteints d’une quasi-paralysie et ce dernier se trouve à présent contraint de se déplacer sur une chaise roulante «avec le peu de forces qu'il lui reste», relate son avocat. Ses multiples affections lui ont également engendré une très grande faiblesse physique «qui se répercute y compris sur sa manière de parler devenue inaudible et presque impossible à comprendre». Pour toutes ces raisons, poursuit Me Mecheri, «j'appelle les autorités compétentes à agir sans tarder et libérer mon client avant que l'irréparable ne se produise. Il peut mourir en prison.» Il explique encore : «Benhadid a été jeté en prison parce qu'il s'est exprimé publiquement sur la situation en cours, il fait partie de ces personnes animées d’une constante volonté d'aider ce pays à sortir de la crise, il n'espérait rien, ne visait rien ni personne. Il s'est exprimé comme d'autres l'ont fait avant lui, et le font encore aujourd'hui puisqu'on assiste à des propositions publiques qui n'entraînent aucune conséquence sur leurs auteurs, pourquoi donc s'en prendre à un homme âgé et très malade de surcroît et le mettre sous le coup d'un chef d'inculpation très lourd?»
Le général Benhadid, doit-on le rappeler, est l'auteur d'une récente lettre adressée au chef d’état-major auquel il demande de constater les limites de la démarche dans laquelle il s'inscrit. Le 12 mai dernier, des éléments des services de sécurité l'ont interpellé puis interrogé. Il a ensuite été conduit au tribunal d'Alger qui a ordonné son incarcération à la prison d'El-Harrach.
Deux ans plus tôt, Benhadid y avait séjourné durant plus de neuf mois pour avoir émis un avis critique à l'encontre du frère de l'ex-Président, Saïd Bouteflika, et d'autres responsables du pays. Pour des raisons de santé, il avait cependant été mis en liberté provisoire. Une liberté, affirmaient à l'époque des sources bien informées, due à une forte pression qu'avait exercée l'actuel chef d'état-major sur le frère du Président.
Au terme de son procès, organisé quelques mois plus tard, le juge l'a condamné à une année de prison ferme. Benhadid a introduit un appel qui sera étudié le 19 juin prochain. L'appel de son avocat sera-t-il entendu ?
A. C.
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