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Congestion routière dans la Capitale Bientôt la fin du cauchemar ?

©Samir Sid
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Circuler à Alger peut très vite tourner au calvaire. Lorsqu’il pleut, c’est tout simplement un cauchemar pour les automobilistes. La congestion de la capitale est telle que la problématique a figuré ces dernières semaines plusieurs fois au menu des réunions du gouvernement mais également du Conseil des ministres. Des pistes sont explorées pour mettre en application un plan devant desserrer l’étau sur Alger. Un groupe de travail a déjà été chargé d’élaborer un nouveau plan de circulation. Des programmes d’urgence sont prévus avec l’objectif de soulager un tant soit peu les automobilistes.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Aucune logique ni encore moins des heures de pointe, comme c’est le cas dans de nombreuses grandes villes : la capitale est quasiment congestionnée à toute heure. La circulation automobile y est très dense avec des points noirs où des trajets de quelques minutes finissent par prendre des heures. Lorsque les conditions climatiques s’en mêlent, c’est la double peine pour les usagers qui passent encore plus de temps sur des routes devenues impraticables. 
Si pour les automobilistes, c’est un vrai cauchemar, ça l’est aussi pour les responsables qui ne savent plus quelle  solution adopter pour venir à bout de ce qui est devenu, au fil des années, un vrai casse-tête, nécessitant l’inscription de la problématique de la circulation à Alger au menu de plusieurs réunions du gouvernement. Dernière en date, celle tenue ce samedi et au cours de laquelle le Premier ministre a insisté sur « le respect des délais contractuels de réalisation de l’ensemble des projets engagés, qui permettront, dès leur achèvement, de mettre en œuvre le nouveau plan de circulation d’Alger». En quoi consiste-t-il ? Dans un premier temps, plusieurs projets de dédoublement ou de contournement sont prévus. C’est le cas du projet de réalisation du dédoublement du chemin de wilaya 142 sur un linéaire de 3,5  km, situé entre le giratoire de Ouled-Fayet et l’intersection avec le CW 133 à Souidania. 
Le gouvernement avait au préalable examiné deux projets de décrets concernant la réalisation de la liaison de la rocade sud au niveau du 5-Juillet à la deuxième rocade d'Alger, du contournement au niveau de Draria, mais également l'aménagement des accès routiers entre la deuxième rocade, le stade de Douéra et la route nationale n°36. L’est d’Alger n’est pas en reste puisqu’il est programmé la réalisation du dédoublement du chemin de wilaya reliant Heuraoua à Ouled-Moussa. 
Des projets qui seront lancés au moment où le ministère des Transports annonce la création d’un groupe de travail composé d’experts chargés de préparer un cahier des charges et un plan global de circulation dans la wilaya d’Alger. En attendant, le ministère des Transports et celui des Travaux publics avancent des pistes pouvant, d’ores et déjà, continuer à faire baisser la pression sur Alger. Il a, en effet, été décidé l'interdiction de réaliser des travaux sur les axes routiers durant la journée ainsi que l'interdiction pour les poids lourds de se déplacer sur ces axes routiers durant la journée.  
Le 15 octobre dernier, une réunion avait regroupé les deux ministres avec le wali d’Alger pour étudier quelles seraient les solutions urgentes à apporter au problème de la congestion. Si le ministre des Transports a défendu l’idée de la mobilisation des transports en commun pour éviter l’utilisation des voitures, il a également présenté la stratégie du secteur visant à relier les ports au réseau ferroviaire et aux différentes bases logistiques pour réduire l’entrée des poids lourds dans la capitale. 
Pour sa part, le ministre des Travaux publics a évoqué la relance de 16 projets pour l’achèvement de projets bloqués pour des raisons administratives et un plan prévoyant la généralisation des feux tricolores devant constituer un modèle à suivre dans les différentes wilayas. Ce n’est pas la première fois que les feux tricolores sont considérés comme la solution aux problèmes de congestion d’Alger. 
En 2016, un projet d’une valeur de 15 milliards de dinars avait été confié à une société algéro-espagnole portant le nom de «Mobilité et éclairage d’Alger» après la signature, en juillet 2016, d’une convention entre l’Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) et l’Établissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage public d’Alger (Erma), du côté algérien, et deux sociétés espagnoles spécialisées dans les systèmes de gestion du trafic routier. 
Le projet portait sur la réalisation de carrefours et feux tricolores mais également la  mise en œuvre d’un système intelligent de contrôle de la circulation. Le projet n’a jamais été concrétisé pour plusieurs raisons. Le refus d’octroyer des autorisations d’utiliser des caméras de surveillance et la fibre optique mais aussi la survenue de la pandémie de Covid-19 ont provoqué l’arrêt pur et simple du projet et le maintien de la capitale dans une situation toujours aussi congestionnée en attendant le nouveau plan de circulation.
N. I.

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