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Saïd Djellab l’a annoncé hier Ce que prévoit la loi de finances pour les start-up

©New press
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L’invité de la cérémonie de la rentrée de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a envoyé, hier samedi, un message clair en direction des étudiants, futurs cadres en management et business, à la tête de nouvelles entreprises, en présence du DG de l’Ecole et du président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie qu’«il est impératif de mettre en valeur le potentiel innovant, car au lieu d’importer les services, ils seront réalisés par nos jeunes».
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - L’occasion a été saisie par le ministre pour mettre en valeur les grandes lignes du gouvernement dans le domaine de la nouvelle politique économique du pays, dans le sillage de la création de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf).
«La loi de finances 2020 prévoit la création d’un fonds national de développement d’un écosystème favorable aux start-up», a-t-il annoncé devant un parterre composé d’une «pépinière» de cadres de demain. Et pour plus d’assurances, il dira plus explicitement que ce fonds prévoit une série de mesures d’encouragement en faveur des start-up par l’exonération des impôts et des taxes, considérant au passage chaque «jeune sortant comme une entreprise». Autant d’assurances et d’encouragement qui renvoient dans leur ensemble au «défi» de préparation de la Zlecaf.
Et c’est dans le même cadre que Saïd Djellab a évoqué les mesures impératives et urgentes prises dernièrement par le gouvernement dans le souci de libéralisation du commerce extérieur par l’adhésion de l’Algérie au bloc africain qui représente une valeur inestimable puisque la zone compte «1,2 milliard d’habitants, 2,1 milliards en 2050 et un marché actuel qui représente 3 000 milliards de dollars». Ce qui est expliqué, selon lui, par la nécessité d’intégration mondiale grâce au potentiel de l’innovation de la jeunesse algérienne. «Dès à présent, il faut se préparer», tel a été son maître mot. Et en réponse à une question d’une étudiante à propos des changements évoqués, le ministre, tout en insistant sur la volonté gouvernementale de la réalisation de la Zone de libre-échange africaine, a annoncé que l’Algérie se prépare à mettre en place « des zones économiques de plusieurs catégories dans le Grand Sud». La volonté gouvernementale en faveur des jeunes compétences se traduit aussi par l’accompagnement par l’Etat des jeunes participants aux salons internationaux. Les participations individuelles ont «largement» fait leur preuve, a-t-on rappelé, prenant en exemple le Salon VivaTec 2019 de Paris, qui a compté avec succès la participation de 20 jeunes Algériens innovants, et dont le pavillon a été cité comme l’un des meilleurs, en sus de la réussite de la conférence nationale en septembre dernier sur les start-up qui a compté plus de 900 jeunes entrepreneurs.
En parallèle, quelques étudiants sont intervenus pour signaler que l’Algérie est appelée à se débarrasser des anciens métiers au profit des nouveaux dans le cadre de l’économie nouvelle. Et c’est à ce titre qu’un ancien étudiant de l’ESAA, devenu chef d’entreprise dans le domaine des énergies renouvelables, a insisté sur l’importance des capacités économiques algériennes dans les domaines de la superficie et du potentiel solaire. «Dans la perspective économique future, il faut penser à la digitalisation», a-t-il recommandé aux jeunes étudiants, avant de citer les qualités de l’entrepreneuriat : produire bien, dans un temps réduit et dans l’efficacité.
A. B.

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