Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Culture et de
la Communication et diplomate, a réagi, hier samedi, à l’arrestation de
Karim Tabbou.
«L’arrestation et l’emprisonnement de l’opposant Karim Tabbou est un acte inacceptable et renseigne sur la persistance de l’instrumentalisation politique de la justice et de la restriction des libertés individuelles et collectives», a écrit Abdelaziz Rahabi dans une déclaration publiée sur sa page Facebook. «Karim Tabbou, comme chaque citoyen algérien, a le droit de donner son opinion politique sur l’Etat et sur ses institutions, tout comme il a le droit de ne pas partager la voie politique adoptée par le commandement de l’armée pour sortir de la crise et de soutenir une autre option», a-t-il continué.
L’ancien ministre a également dénoncé les conséquences engendrées par les décisions prises par le pouvoir politique, en estimant que ce dernier «appelle à la normalisation de la situation mais limite parallèlement le champ politique et médiatique», avant d’ajouter que «cette duplicité ne favorise pas l’apaisement et la confiance mais plutôt la radicalisation politique».
Selon lui, le pouvoir en place ne fait qu’empirer l’état d’une opinion publique déjà inquiète, en plus d’être «appelée à voter dans un environnement inadéquat».
«La libre opinion, socle fondateur des droits humains, est le sens même du combat politique pacifique choisi par des millions de citoyens pour une Algérie plus juste et plus forte», a-t-il conclu.
G. B.
«L’arrestation et l’emprisonnement de l’opposant Karim Tabbou est un acte inacceptable et renseigne sur la persistance de l’instrumentalisation politique de la justice et de la restriction des libertés individuelles et collectives», a écrit Abdelaziz Rahabi dans une déclaration publiée sur sa page Facebook. «Karim Tabbou, comme chaque citoyen algérien, a le droit de donner son opinion politique sur l’Etat et sur ses institutions, tout comme il a le droit de ne pas partager la voie politique adoptée par le commandement de l’armée pour sortir de la crise et de soutenir une autre option», a-t-il continué.
L’ancien ministre a également dénoncé les conséquences engendrées par les décisions prises par le pouvoir politique, en estimant que ce dernier «appelle à la normalisation de la situation mais limite parallèlement le champ politique et médiatique», avant d’ajouter que «cette duplicité ne favorise pas l’apaisement et la confiance mais plutôt la radicalisation politique».
Selon lui, le pouvoir en place ne fait qu’empirer l’état d’une opinion publique déjà inquiète, en plus d’être «appelée à voter dans un environnement inadéquat».
«La libre opinion, socle fondateur des droits humains, est le sens même du combat politique pacifique choisi par des millions de citoyens pour une Algérie plus juste et plus forte», a-t-il conclu.
G. B.
