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COMBAT IDENTITAIRE Ces figures encore en activité

De toutes les figures du long et laborieux combat identitaire, rares sont celles qui sont encore en «service», les unes ayant quitté ce bas-monde sans assister au triomphe, quoique relatif pour certains, de leur cause avec tamazight instituée comme langue nationale et officielle, et d‘autres ayant été contraintes à la retraite forcée au vu de leur âge ou bien d’autres raisons.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et le doyen de ces combattants encore en activité est sans conteste Me Ali-Yahia Abdennour. Du haut de ses 98 ans, l’illustre avocat et néanmoins défenseur des droits de l’Homme et militant démocrate poursuit ses luttes, certes pas la même fougue qu’il y a quelques années. Le poids de l’âge faisant sa triste œuvre, l’homme ne fait plus de sorties publiques dont les toutes dernières furent ses participations aux réunions de la défunte CNLTD (Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique) dont il était un des instigateurs. Il se contente alors de contributions épisodiques dans la presse écrite où il commente les développements intervenus sur la scène politique nationale, lui qui aurait tant aimé être de la révolution tranquille en cours dans le pays depuis le 22 février dernier.
Aux côtés de cet ancien militant de la cause nationale qui a été témoin de la fameuse «crise berbériste» de 1948, il y a également le Dr Saïd Sadi. L’homme qui, à la faveur de sa retraite purement partisane, poursuit son combat qu’il a entamé dès sa tendre enfance. Consacrant le plus clair de son temps à l’écriture, celui qui fut la tête pensante du printemps amazigh d’il y a 39 ans, ne se prive néanmoins pas de s’impliquer dans ce qui caractérise la scène nationale. Présent physiquement aux marches du vendredi du mouvement populaire qui réclame le départ du système, l’homme est comme revivant un second souffle, certainement ravi de voir les graines de ce pourquoi il a consacré l’essentiel de sa vie, éclore, s’y implique à sa façon en multipliant les sorties médiatiques et les conférences.
Et de ses anciens compagnons de geôle en 1980, il y a aussi mais à un degré moindre Mouloud Lounaouci, Arezki Aït-Larbi, Iddir Ahmed-Zaïd et Ali Brahimi dont l’action se limite à des contributions et des interventions dans les médias. L’on peut également citer Djamel Zénati et Saïd Khellil. Mais les plus «visibles» parmi ses camarades de lutte, sont incontestablement Arezki Aït-Larbi mais surtout Mokrane Aït-Larbi, qui s’est investi lourdement dans le sursaut citoyen en cours.
M. K.

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